Opel Zafira 1.8 16V Elégance - cote Caradisiac 1999 : 86 000 francs
Opel Zafira 1.8 16V Elégance 2000 - cote Caradisiac 105 000 francs
Au lieu de copier le Renault Scénic comme l’a fait Citroën avec le Picasso, Opel a préféré proposer quelque chose de plus : 2 fauteuils-strapontins escamotables qui font toute la différence. Bien sûr, le Zafira n’est plus hyper-compact avec une longueur supérieure de 15 cm par rapport au Scénic. Ceci dit, la Honda Civic Stream née au printemps dernier qui reprend le concept 5 + 2 places s’étale sur 4,57 m de long. La Japonaise n’offre pourtant pas plus d’espace pour les jambes ni une meilleure capacité de coffre (431 ou 158 litres respectivement en 5 et 7 places).
Les deux sièges arrière du Zafira qui s’escamotent complètement sous le plancher du coffre permettent même de gagner environ 150 litres pour les bagages en configuration 5 places. L’accessibilité aux deux places arrière n’est pas plus facile que dans la Stream, et de surcroît, comme assises et dossiers procurent un confort spartiate, elles sont à réserver de préférence aux enfants plutôt qu’aux grands-parents. La banquette centrale, coulissante mais non amovible, est tout aussi ferme. Le manque de largeur si trois adultes s’y installent réduira encore le confort. La place centrale se contente d’une ceinture ventrale. Ce détail n’influence guère la notation aux épreuves de sécurité passive Euro-NCAP qui n’a pas été publiée pour le Zafira mais qu’on espère meilleure que celle du grand monospace Sintra dont les mauvais résultats aux tests précipitèrent son retrait du marché.
L’intérieur est par ailleurs bien agencé, avec des petits rangements en nombre et un équipement sans faille sur la version Elégance. Seule l’abondance de plastiques noirs engendre une certaine sinistrose.
Au plan dynamique, le Zafira ne se débrouille pas mal. Fermement suspendu, il freine bien et offre un comportement routier équilibré et sain, à défaut d’être diablement efficace. Le quintal et demi supplémentaire par rapport aux autres monospaces compacts le laisse anémié avec sa motorisation de base 1.6 16V. Le très silencieux 2.0 Di (disponible entre septembre 1999 et 2000) s’avère également un peu faiblard. Le vibrant 2.0 DTi qui a pris la succession lui convient mieux, si on veut bien oublier le bémol quant à la fiabilité déjà relevé avec l’Astra. Le 1.8 16V à essence lui va presque comme un gant. Bien plus rond que le 1.6, il procure un agrément de conduite satisfaisant en consommant à peine un demi- litre de plus. Le Zafira 1.8 fait preuve toutefois d’un appétit un peu plus élevés que ses congénères équipés de moteurs de même cylindrée.
Le bilan s’améliore un peu avec le 1.8 16V remanié apparu à l’automne 2000, avec 10 ch de mieux à la clef. Dans les deux cas, le taux de pannes reste dans les normes (quelques cas de gestion moteur défaillante, sans risque de grosse casse).
Le Zafira profite d’une cote d’amour encore supérieure au break Astra. Evidemment, cela se paie en occasion, et une fois encore les meilleures affaires concernent les versions hautes à essence.
Les motorisations à éviter : néant.
Les motorisations possibles : 1.6 16V 100 ch, 2.0 Di 82 ch, 2.0 DTi 100 ch.
Les motorisations à rechercher : 1.8 16V 115 ou 125 ch, 2.2 16V 147 ch.
Caractéristiques
Zafira 1.8 16V à moteur 1796 cm3, 115 ch à 5400 tr/mn, 170 Nm à 3400 tr/mn ; performances : 185 km/h, 400 m DA en 18,1 secondes ; deux degrés de finition : Comfort et Elegance, direction assistée en série. Consommation selon normes (urbaine/route/mixte) en litres aux 100 km : 11,5/6,8/8,5 ; moyenne réelle estimée : 10,6 l/100 km.
L’Opel Zafira 1.8 16V en bref : monocorps 5 portes ; transmission : aux roues avant, 5 vitesses ; longueur : 4,32 m ; coffre de 150 à 1700 litres. Commercialisée en avril 1999 en 1.6 et 1.8 litre, 2.0 Di apparu en septembre 1999 et remplacé par 2.0 DTi en octobre 2000. Nouveaux moteurs 1.8 et 2.2 en octobre 2000.
Qualités :
moteur agréable, 7 places et système Flex 7 superbement conçu, comportement et amortissement corrects, équipement complet sur Elégance, habitacle bien agencé et capacité du coffre en 5 places.
Défauts :
banquettes trop dures (et sièges AV guère mieux), habitacle un peu triste, largeur habitable étriquée, accès au troisième rang peu aisé.
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