En partant de la plate-forme de la Polo et de l’Ibiza on ne s'attendait pas à un tel résultat. L'Audi A1 fait mieux que conserver le confort de la Volkswagen et la tenue de route accrocheuse de la Seat. La synthèse est brillante pour une utilisation urbaine et quotidienne. Audi a concocté l’outil parfait pour affronter la ville : compact, léger et maniable. Cette A1 s’avère d’ailleurs moins emprunter qu’une DS3 en manœuvre et son niveau de confort étonnement bon pour une allemande (jantes 16’’ de série). Le TDI 105 ch qui l’accompagne figure parmi les plus éco-citoyens de sa catégorie (3,9 l/100 km et 103g/km). Pas sportif pour un sou, mais relativement souple et dynamique, il aurait finit de nous séduire si son insonorisations avait été mieux soignée.
La production française se montre plus vivante. Dans un premier temps grâce à son moteur HDI plus généreux en couple. Les montées en régime ont plus de peps et la DS3 file à tous vents. Les performances sont d’ailleurs au RDV (0 à 100 km/h en 9,8 sec et V-Max de 190 km), malgré un bilan écologique moins flatteur (118g de CO2/km) que l’Audi A1. Le comportement suit la même tendance avec un typage sportif plus prononcé. La DS3 peut compter sur un châssis plus rigide, et un train avant nettement plus incisif que celui de l’A1. De bon augure pour la future version Racing. Rançon du succès, son niveau de confort est en net retrait face à la petite allemande (jantes 17’’ de série). Qui l’eu cru ? Au quotidien la petite allemande s’avère plus agréable à l’utilisation.
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