Nos deux concurrentes proposent une large palette de motorisations, couvrant tous les besoins. Nous avons opté pour la version qui sera la plus diffusée dans l’Hexagone. À savoir le 2.0 CDTi 110 ch, pour le Zafira Tourer. Un moteur vif qui bénéficie d’un couple important (300 Nm) et d’un répondant immédiat à l’accélérateur. Malheureusement ce bloc se montre trop bruyant. À froid comme en charge, le diesel allemand n’atteint pas le standing revendiqué par la marque. Doté d’un Start & Stop, il peut être associé à une boîte mécanique à 6 rapports bien plus agréable qu’auparavant ou à une boîte automatique. Les consommations relevées durant notre essai ne prêtent pas flanc à la critique avec une moyenne de 6,8l/100 km
Chez Peugeot, le 5008 s’appuie sur le 1.6 Hdi 110 ch. Nous craignions que ce petit bloc soit sous-dimensionné pour le gabarit (1 500 kg) du monospace. Nous avons été agréablement surpris par ses prestations et son entrain, suffisants pour mouvoir le 5008. Plus feutré que son homologue allemand, le HDi (260 Nm) pêche par excès de gourmandise, face au CDTi, avec une moyenne de 7 l/100 km, relevée lors de notre essai.
Le 5008 tire également sa force de son excellent compromis comportement/confort. Par rapport au 3008, les ingénieurs ont modifié l’implantation des amortisseurs afin de privilégier l’habitabilité. Le typage est logiquement plus orienté confort que dynamique et cela se traduit par une aptitude à transporter sereinement 5 passagers. Pour les 2 personnes supplémentaires, on retrouve le traditionnel problème de l’espace aux jambes tout juste suffisant pour des personnes mesurant 1,70 m. Direction précise, mouvements de caisse contenus, châssis efficace et sûr, le 5008 enchante son conducteur.
Le Zafira Tourer a fait évoluer ses dessous. On retrouve un train avant d’Insignia et un train arrière issu de l’Astra. Gage d’équilibre ? Vraisemblablement, puisque le roulis nous a semblé maîtrisé sans raideur excessive des suspensions. Et là est notre surprise, puisque ce Zafira est confortable ! Il n’atteint pas encore le compromis du 5008 en la matière, mais le calibrage des suspensions au profit du confort à bord est en net progrès. La suspension pilotée (inexistante sur le 5008) Flexride (200 €) apporte un soupçon de dynamisme lorsqu’elle est configurée en mode Sport. La direction à assistance électro-hydraulique s'avère précise et directe, un poil plus affûtée que celle du 5008. Son train arrière (parallélogramme de Watt), encaisse les déformations de la chaussée et préserve par la même occasion les lombaires de ses passagers. EN somme Opel propose un véhicule stable et rassurant.
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