Pour ce comparatif nos deux modèles abritent des diesels d'une puissance sensiblement équivalente, 2.0 HDi 163 ch pour la DS4 contre 2.0 JTD M 170 ch pour la Giulietta. Le HDi nous est apparu moins punchy que son homologue transalpin. Un temps de réponse plus long et moins de souffle à bas régime. Ceci étant, le 2.0 JTD, plus puissant, est aidé par la présence du DNA qui enrichit la cartographie en fonction du mode souhaité (Dynamique, Normal, All Weather). Mais s’avère aussi plus bruyant que le HDi.
Les performances sont proches avec un 0 à 100 km/h avalé en 8,6 s et une V-max de 212 km/h pour la française. L’italienne, elle, s’affranchit du 0 à 100 km/h en 8,4 s et flirte avec les 218 km/h en V-max.
Au registre des consommations, c’est l’italienne qui s’en sort le mieux avec une moyenne de 6,7l/100 km relevée lors de notre test. La DS4 ,elle, a besoin de 7l/100 km.
Avec une position de conduite surélevée façon SUV, la DS4 surprend. L’on profite d’une meilleure visibilité que sur la Giulietta, mais la sensation de faire corps avec le véhicule est entièrement aseptisée. L’italienne fait mieux sur ce thème.
Avec une garde au sol plus basse, des voies plus larges et des suspensions plus fermes, la stabilité est plus marquée sur la Giulietta. La transalpine délivre un comportement routier irréprochable et un dynamisme nettement plus prononcé que la française, notamment avec la présence du DNA (agissant sur la consistance de la direction) et d’un différentiel électronique Q2 qui optimise la motricité. Attention, la DS4 demeure une excellente routière. Ses prestations figurent parmi les références du segment avec en prime un confort de suspension supérieur. Voyager à bord d’une DS4 est moins éprouvant qu’à l’arrière d’un Giulietta.
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