L’original – Alors que Simca dispose dans sa gamme aronde, toute une série d’utilitaires allant de la Camionnette à la Châtelaine, Renault va proposer en 1955 une version break de la Frégate. Ce sera la Domaine, plus utilitaire et polyvalente qui viendra compléter son offre aux côtés de la Juvaquatre et des Colorale. Le break Domaine dispose du moteur Etendar de 2.141 cm3 développant 77 ch à 4.000 tr/mn lui permettant une vitesse de pointe de 135 km/h.
La miniature - Réduit par Norev, ce break m’a trompé. J’ai cru être revenu deux années en arrière, à l’époque où un autre réducteur nous proposait son interprétation personnelle des modèles reproduits. Et bien non, ce break est bel et bien siglé Norev. Et qu’ai-je à lui reprocher ? Un avant faux avec une calandre trop haut placée d’environ 2mm. En effet le bas de l’ouverture devrait se situer juste en dessous du sommet des butoirs du pare-chocs et la barre chromée la plus basse passer juste au-dessus de ceux-ci. Ici, on est très loin du compte. C’est très dommageable car le reste du véhicule est fort honnêtement reproduit. Les profils sont corrects malgré des clignotants latéraux très mal peints. On ne retrouve pas les faces avant blanche et arrière rouge caractéristiques de ce modèle à finition économique. De même les enjoliveurs de roue manquent de bombé. L’arrière est acceptable avec un trait noir à côté de la charnière inférieure gauche représentant le câble assurant l’éclairage de la plaque d’immatriculation. L’intérieur, bien qu’entièrement noir, est fort honnête. Si vous avez encore de bons yeux vous découvrirez la présence de la roue de secours à l’arrière gauche. Le soubassement est un peu détaillé et la miniature roule bien.
RENAULT Frégate Domaine de 1956 – Norev – collection Renault, n° 62
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