Oubliez les Caterham 7 R500, les Westfield Megabusa ou autre Donkervoort D8, vous avez sous les yeux la plus extrême des évolutions de la Lotus 7, l’une des voitures les plus copiées au monde.
Tout commence avec un châssis DeDion de Caterham de 1989. Après plus de 4000 heures de travail, tout est remis à neuf, chromé, poli et anodisé, aluminium, inox et carbone étant pratiquement les seuls matières utilisées. Et strictement rien n’est peint.
Le châssis hérite de renforts et d’un plancher en fibre de carbone, tout comme le tableau de bord et le tunnel de transmission. Tout la carrosserie a été refaite en aluminium, du cône avant jusqu’au coffre, en passant par les ailes qui ont été élargies de 2.5cm à l’avant et de 5cm à l’arrière.
Au chapitre des suspensions, tout est fait sur mesure, avec des Koni 3012 réglables aux quatre coins puisque le train arrière est maintenant doté de suspensions indépendantes, le tout monté sur rotules.
Les roues sont des Monocogues Racing Wheels faites sur mesure, en 9.5x13 et montés avec des pneus Hoosier P225/45 D13 Street TD, cachant des freins AP CP2270 à 4 pistons, avec disques de 250mm, maître cylindre Girling et ensemble de pédales Tilton.
Passons à la pièce de résistance : le moteur. C’est un 4 cylindres 2.0l Cosworth BDP optimisé pour les (très) hauts régimes, avec un taux de compression de 12.5 :1, des arbres à came DA2, des poulies réglables Piper, un carter sec, des collecteurs d’admission et d’échappement Cosworth en inox, et enfin, quatre papillons d’admission TWM en 48mm. Le tout est confié aux bons soins d’une gestion électronique Motec M4 Pro. L’embrayage est un Tilton bidisque OT-III, avec volant moteur allégé Tilton. Transmettant la puissance au différentiel à glissement limité de Ford Sierra ( !), la boîte de vitesse est une séquentielle à 6 rapports de chez Quaife.
A l’intérieur (si l’on peut appeler ainsi, puisqu’il n’y a ni toit, ni portière, ni pare-brise), le courageux conducteur se retrouve sanglé par des harnais Schroth Racing à 6 points dans un baquet Tillet en carbone/kevlar, face à une unité Motec ADL2 communiquant avec l’ECU M4 Pro et se cramponnant à un volant Momo.
Finissons par deux chiffres : 520 et 290. Le premier est son poids, le second est la puissance. Que dire ensuite ? Je vous laisse admirer les photos...
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération