Nos deux personnages vont tenter de rallier à leur cause les clients et vendeurs d'automobiles présents sur le salon. Convaincus du bien-fondé de leur mission, ils ne doutent pas de parvenir à convaincre certains clients de renoncer à leur achat. Ils essayeront également de convaincre les vendeurs de changer de métier et de se reconvertir à la vente de… bicyclettes. Leur stratégie est digne des meilleures associations (José Bové est passé par là).
Première phase : l'observation. Totalement passifs, ils se contentent de regarder. Dès que leur cible est repérée, ils s'en approchent. L'idéal : le client en discussion avec un vendeur. Mais un vendeur isolé ou un client seul feront aussi l'affaire.
Deuxième phase : l'intervention. Une fois à proximité de leur(s) cible(s), leur mission est, en premier lieu, de donner mauvaise conscience à leur(s) interlocuteur(s) : "Avant d'acheter, vous rendez-vous bien compte des conséquences écologiques de votre geste ? Savez-vous qu'avec cette auto, vous épuisez les ressources de notre planète, que vous consommerez l'oxygène et le pétrole des générations futures ?"
Avec les familles, leur argumentaire est encore plus "culpabilisant" : "Pensez-vous aux générations futures, à vos enfants aujourd'hui si innocents sur leurs tricycles, demain corrompus par l'automobile ?"
Face aux vendeurs, les arguments sont différents, nos deux agitateurs messianiques vont tenter de les reconvertir à la vente… de bicyclettes.
Dernière phase : l'adhésion. Si l'interlocuteur, quel qu'il soit, ne se laisse pas fléchir, ils essayent alors de le faire adhérer à leur association, le Regroupement pour une vie sans voitures. On va le voir, les réactions seront pour le moins contrastées…
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