Lawrence Cannon, le ministre canadien des Transports, annonce que les fabricants de camions électriques VBV (véhicules à basse vitesse) peuvent désormais commencer à les commercialiser au Canada grâce à une mise à jour de la définition fédérale des VBV. Bien que les véhicules à basse vitesse offrent un niveau de sécurité sensiblement inférieur aux types conventionnels de véhicules comme les voitures, il est possible de s'en servir de façon sécuritaire pour l'entretien des terrains et le paysagisme ainsi qu'à certains endroits industriels et institutionnels tels les campus universitaires, les centres de villégiature, les parcs, les villages de retraite, les bases militaires, où la vitesse maximum est de 40 km/h et où la présence de véhicules plus gros et plus rapides est contrôlée.
Lawrence Cannon a affirmé : "La commercialisation de camions électriques non polluants à basse vitesse au Canada est une bonne nouvelle. Ces camions sont écologiques et représentent une étape supplémentaire de notre programme environnemental ambitieux. Par ailleurs, les VBV devraient être utilisés dans des environnements contrôlés à basse vitesse où le risque d'un VBV d'entrer en collision avec un véhicule automobile plus rapide serait moindre que sur les routes publiques. Bien que les voitures et les camions à basse vitesse soient bons pour l'environnement, ils ne devraient pas compromettre la sécurité des Canadiens. Le gouvernement du Canada appuie des solutions de transport plus propres qui peuvent continuer d'offrir le même niveau élevé de sécurité sur nos routes de façon à ce que les Canadiens puissent en bénéficier."
L'utilisation sur route des VBV, y compris l'immatriculation des véhicules, relève de la réglementation provinciale et territoriale. Le ministère des Transports canadien continue toutefois de rappeler aux autorités chargées de délivrer des licences, ainsi qu'aux fabricants et aux consommateurs, que les normes de sécurité pour les VBV ne correspondent pas à celles des autres catégories de véhicules automobiles. Les voitures de tourisme conventionnelles doivent respecter jusqu'à 40 normes de sécurité, qu'elles soient alimentées à l'électricité, à l'essence, au diesel, au propane ou au gaz naturel.
La réglementation fédérale sur la sécurité des véhicules automobiles a toujours exigé que les VBV soient propulsés par un moteur électrique, ne produisent pas d'émissions, aient quatre roues et soient conduits à une vitesse maximum comprise entre 32 km/h et 40 km/h. Par le biais du programme écoTECHNOLOGIE pour les véhicules et du Centre de développement des transports, le ministère des Transports encourage les fabricants de véhicules à concevoir et à construire des voitures et des camions électriques qui répondent à toutes les normes de sécurité s'appliquant aux voitures et aux camions conventionnels : il élabore d'ailleurs les normes et règlements de sécurité pour les nouveaux véhicules et les véhicules importés au Canada. Les véhicules électriques peuvent ainsi offrir le même niveau de protection des occupants que les véhicules conventionnels sans les émissions d'échappement ou sans répercussions négatives sur la qualité de l'air locale.
(Camion électrique de la société québécoise Nemo)
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération