Le sport français compte peu de numéro 1 mondial dans ses rangs : Jean-Philippe Gatien, pongiste, est l’un de ceux-là. C’est en 1992 qu’il décroche la timbale après avoir été médaillé d’argent aux J.O de Barcelone en simple messieurs. En 93, il est Champion du Monde. Cette année, il est reparti des J.O de Sidney avec une médaille de bronze en double messieurs. Un palmarès impressionnant qui n’a pas fait perdre au champion de tennis de table le sens de l’humour et celui de la réplique.
Caradisiac : Que regardes-tu en premier dans une voiture ?
J-P Gatien : L’esthétisme, le design. Si la coupe me plaît. Ensuite seulement, je m’intéresse aux particularités techniques et bien sûr au tarif !
Caradisiac : Es-tu plutôt première ou deuxième main ?
J-P Gatien : Je suis multicartes. Plus sérieusement, j’ai été pendant trois années en contrat avec Seat et je changeais de véhicule tous les 10 000 kilomètres. Mais globalement j’ai plus souvent acheté des véhicules d’occasion même si ma dernière voiture était neuve.
Caradisiac : Quelle était ta première voiture ?
J-P Gatien : J’ai eu une Ford Escort que j’avais rachetée à mon entraîneur de l’époque. Ensuite, j’ai eu une autre Escort mais cette fois, un modèle plus sportif, une XR3I.
Caradisiac : Quels véhicules possèdes-tu aujourd’hui ? J-P Gatien : J’ai une Audi A4 Break et une Seat Ibiza qui date un peu.
Caradisiac : Comment achètes-tu tes voitures ?
J-P Gatien : Par relations car je ne suis pas vraiment compétent dans ce domaine. Je préfère me tourner vers des potes qui, eux, s’y connaissent plus que moi en automobile. Ce qui m’intéresse, c’est de conjuguer sécurité, confort et d’avoir quand même quelques chevaux entre les mains.
Caradisiac : Tu conduis plutôt en «bon père de famille» ou comme «Fangio» ?
J-P Gatien : Les deux. Quand nous sommes en famille, je conduis prudemment Mais quand je suis seul, j’ai tendance à me lâcher surtout sur autoroute si la voie est dégagée. Si vous voulez tout savoir : non je ne respecte pas les limitations de vitesse. En revanche, je crois que j’ai une conduite assez souple.
Caradisiac : As-tu tous encore tous tes points ?
J-P Gatien : Je les possédais tous avant cet été. Malheureusement, en partant en stage à Vittel en juillet dernier, je me suis fait "attraper" sur la Francilienne. Pourtant je discutais avec Damien Eloi (NDLR : un membre de l’équipe de France de tennis de table) et en plus c’était avec la Seat de ma femme. Ignoble…
Caradisiac : Justement, passes-tu volontiers le volant à ta femme ?
J-P Gatien : Sans aucun problèmes ni craintes particulières…
Caradisiac : Et comment vends-tu tes véhicules ? J-P Gatien : Je vais très prochainement mettre en vente l’Audi car la famille va bientôt s’agrandir. J’ai tenté de passer une annonce à Stade 2 lors de l’enregistrement d’un reportage mais ils ne l’ont pas diffusée. Je vais probablement passer une annonce dans la presse mais comme je surfe beaucoup sur Internet, il n’est pas dit que je ne tente pas ma chance par ce biais là.
Caradisiac : Quand tu as un problème mécanique, tu ouvres le capot ou tu téléphones à un dépanneur ?
J-P Gatien : Mes compétences sont vraiment limitées, je sais où mettre de l’huile et de l’eau. Je sais aussi gonfler les pneus… Mais je ne m’aventure pas plus loin dans la mécanique.
Caradisiac : Je crois que tu as vécu une histoire cocasse avec ta première "sportive", une Ford Escort XR3i?
J-P Gatien : Au début de ma carrière, à la sortie d’un entraînement - j'avais sans doute trop forcé - j’ai proposé une course à un pote avec qui je partageais un "appart" à 10 minutes de l’INSEP. Il avait une R12 pourrie et moi la fameuse Ford Escort XR3 I.
Caradisiac : et qui a gagné?
J-P Gatien : Personne! En démarrant, il a fait une marche arrière et la R12 s’est écrasée contre ma portière. Nous sommes finalement rentrés à l‘ "appart", sans faire la course, mais pour faire le constat.
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