La capacité de chargement atteint 500 litres en 5 places. Rappelons que l’Altea affiche un volume total de 409 litres (sans compter son double fond sous plancher), et supérieur à la moyenne des familiales. Toutefois la récente Octavia profite de sa longueur supérieure d’une douzaine de centimètres pour offrir 60 litres de mieux. La banquette 2/3-1/3 rabattu, plancher pas totalement plat, autorise un volume de chargement de 1 007 litres en chargeant jusqu’au bandeau, et 1 440 litres jusqu’au pavillon. C’est 120 litres de mieux que l’Altea . Bon, à part çà, Toledo et Altea , c’est bonnet blanc et blanc bonnet, avec notamment une habitabilité arrière correcte, légèrement supérieure à celle de l’Octavia. A noter que part rapport à l’ancienne Toledo, l’empattement est accru de 6,5 cm tandis que la longueur habitable progresse de 9 centimètres .
La position de conduite apparaît toujours naturelle, malgré la hauteur d’assise légèrement surélevée par rapport à une familiale classique. Le volant de petit diamètre est très agréable et le levier de vitesse tombe parfaitement sous la main. Les sièges assurent un excellent maintient grâce aux multiples réglages. Le confort de suspension se situe dans la bonne moyenne, au-dessus de l’Octavia. La Toledo conserve évidemment les innovations de l’Altea comme les essuie-glaces camouflés à la verticale dans les montants de pare-brise, qui ont au moins le mérite d’atténuer les bruits d’air frontaux sur autoroute. A ce propos, tous les modèles essayés laissaient entendre des remous incongrus au niveau des vitres latérales.
Si on ajoute les bruits de roulement en provenance du train avant, on ne peut citer l’insonorisation comme une des qualités du modèle.
Comportement sain et sûr
Grâce à des suspensions bien adaptées, la Toledo dévoile un comportement sain et sûr. Pas follement joueur, mais plutôt plaisant et efficace pour un véhicule de cette hauteur. En fait, les 25 kg supplémentaires supportés par le train arrière ne change en rien la tenue de route par rapport à l’Altea, référence parmi les monospaces compacts, tandis que dans la catégorie plus affûtée des familiales, la Toledo se fond dans la moyenne. Entre les deux, la seule nuance palpable se situe au niveau de l’ESP, en option sur l’Altea, en série sur la Toledo.
Pour le reste, l’équipement est calqué exactement sur le monospace compact, avec deux degrés de finition disponibles. Idem pour les moteurs qui procurent exactement les mêmes performances et le même agrément pour une consommation identique.
Parmi les 4 motorisations en question, on en retrouve 2 à essence (1.6 102 ch et 2.0 FSI 150 ch) et 2 Diesel (1.9 TDI 105 ch et 2.0 TDI 140 ch). Notre préférence va largement au 2.0 TDi, plus encore quand il est associé à la boîte à double embrayage DSG. Un must dans la catégorie. Il est à noter que seule la Toledo avec le gros Diesel en bénéficie, alors que chez Skoda c’est le TDi 105 ch qui en profite (le 140 ch y aura droit l’an prochain). Autre comparaison entre cousine, le TDi 105 ch nous paraissait relativement discret dans l’Octavia, mais il nous est revenu plus bruyant que ses congénères de même puissance dans la Toledo…
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