Les regrettables incidents de Barcelone, au travers lesquels Lewis Hamilton a eu à subir les affres du délit de faciès de la part d’une minorité de spectateurs décérébrés, prend une tournure hautement politique avec l’avis formulé sur le sujet par le ministre des sports britannique Gerry Sutcliffe . Un avis qui n’est pas forcément du genre à apaiser les esprits :
« Je vais écrire au secrétaire d'État des Sports espagnol (Jaime Lissavetzky), pour lui transmettre notre inquiétude profonde pour les actes racistes répétés qui dont a souffert notre sportif. Par ailleurs, ce n'est pas la première fois qu'un Britannique professionnel reçoit un traitement semblable en Espagne ».
Un point de vue qui risque bien de mettre de l’huile sur le feu, tandis qu’aux interrogations de la FIA, la Fédération Espagnole du Sport Automobile répond qu’évidemment, les faits constatés sont dommageables mais aussi que « ces tristes personnages, au nombre d’une dizaine, ne sauraient refléter l’état d’esprit des 55 000 amateurs présents sur le circuit pendant ces trois jours. »
Quant au principal intéressé lui-même, Lewis Hamilton, c’est encore bien le seul à rester philosophe : « La vérité est que je suis triste. J’aime ce pays, spécialement la ville de Barcelone. Les gens en Espagne ont toujours été très accueillants avec moi. La seule chose que j'ai faite a été d'essayer de donner le meilleur de moi même pour gagner le championnat."
"À aucun moment je n'ai délibérément essayé de nuire à Fernando, mais la lutte a été très serrée et mon image en Espagne en a été très endommagée. Ce qui s’est passé à Barcelone n'a pas été agréable, mais peut-être que ces choses t'apprennent finalement à te rendre compte de ce qu’est le public. Tu penses le comprendre mais finalement tu ne sais jamais ce qu’il est. »
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