Les mécaniques du Discovery sont issues du Range, à la seule exception du Td5. Globalement, les caractéristiques de fiabilité et d'endurance sont identiques sur les deux véhicules.
Les tout premiers modèles ont été équipés du 2.5 TD d'origine VM issu du Range de l'époque. Moteur peu performant et peu fiable, il a rapidement été remplacé par un bloc Perkins 4-cylindres à injection directe de 113 ch, poussé à 122 ch sur les versions équipées d'une boîte automatique ; un bloc sobre et très fiable. En 1994, le bloc Td5 (5-cyl., injection directe par injecteurs-pompes) de 138 ch a pris le relais. Si la technologie de pointe de ce dernier peut constituer un inconvénient en tout-terrain intensif (les systèmes d'injection modernes sont particulièrement sensibles à la moindre perle d'eau dans le circuit d'alimentation), aucun problème chronique n'est à ce jour répertorié.
Du côté des V8 essence, les 3,5 litres n'étaient pas réputés pour leur endurance, demandant en outre, comme les mécaniques anglaises traditionnelles, un entretien suivi et des réglages réguliers. Le bloc 4 litres ne souffre pour sa part d'aucune tare récurrente, sauf à être très sensible aux réglages, qui influent fortement sur les valeurs de consommation.
On ne dénote aucun gros défaut sur les organes annexes, si ce n'est la carrosserie en aluminium, assez vulnérable aux petits chocs de la circulation comme aux déformations résultant d'un usage tout-terrain intensif. Bien entendu, comme sur toutes les Anglaises dignes de leur pedigree, les équipements électriques se montrent assez capricieux.
Au final, comme sur tous les véhicules d'occasion, préférez donc un modèle postérieur au premier restylage, bénéficiant d'optimisations pour pallier les défauts de jeunesse. Dans le cas qui nous concerne, vos recherches s'orienteront vers un exemplaire d'après 1994.
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