Sur la route, le Discovery séduit, comme la totalité de ses congénères, par sa position surélevée, qui permet de dominer le trafic ambiant. L'ergonomie est spécifique aux autos anglaises, avec quelques particularités (voir l'emplacement des commandes de vitres électriques, entre les deux sièges avant, par exemple), mais le conducteur trouve rapidement ses repères.
La conduite s'apparente davantage à celle d'un camion qu'à celle d'une berline ! Le gabarit n'y est assurément pas étranger, et il faut avoir pratiqué le Discovery quelques temps avant de bien avoir ses dimensions en tête… Le comportement routier, pour aussi satisfaisant et rassurant qu'il soit, reste très typé 4x4, avec une prise de roulis sensible et quelques tressautements du train arrière sur les revêtements inégaux. Une caractéristique qui participe activement à son charme, dans la mesure où le Discovery est encore une voiture "que l'on conduit", avec toute l'attention que ceci implique, mais qui conditionnera une conduite coulée. L'insonorisation n'est pas son point fort et, au moment de stationner, on se souviendra que le Discovery dépasse sensiblement 1,90 m de haut, ce qui lui interdit l'accès à la plupart des parkings souterrains.
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