Le grand Cirque de la F1 bruisse d'infos fracassantes aujourd'hui. Après Ross Brawn qui échappe à Ferrari en prenant les rênes de Honda (tiens, Nigel Stepney avait raison ?), c'est Jean Todt qui annonce son départ du poste de responsable de la gestion sportive (et donc de la Scuderia Ferrari) à partir du 1er janvier prochain.
Comme quoi, les rumeurs ont toujours un fondement.
C'est Stefano Domenicali, jusqu'à présent directeur sportif, qui prend en mains la destinée sportive de Ferrari que l'on pensait devoir échoir à Ross Brawn. Les deux parties ne se sont visiblement pas entendues sur tous les points.
Mario Almondo devient directeur des opérations, Aldo Costa, le directeur technique et Gilles Simon, le responsable Moteurs. Tous seront sous les ordres de Domenicali qui lui même donnera des comptes au patron de Ferrari qui reste plus que jamais... Jean Todt. Le Français n'est donc pas très loin.
Ce remaniement qui fait entrer Ferrari dans une nouvelle ère nous permet de jeter un oeil en arrière (jusqu'en 1993 par exemple) et de s'apercevoir du poids de Jean Todt dans le palmarès d'une Scuderia toujours aussi mythique. Dire que le "Petit Caporal" est devenu Grand Commandeur peut illustrer un parcours à nul autre pareil.
Sur le papier, ce départ est idéal puisqu'il coincide avec un nouveau "doublé" Pilotes et Constructeurs mais l'on ne peut s'empêcher de regretter que les couronnes ne fussent pas plus sportives (et moins judiciaires) pour saluer la compétence de ce géant du sport automobile. Mais comme il le dit souvent: "Seul le résultat compte".
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération