Fernando Alonso et Flavio Briatore, voilà un couple qui n'a de cesse de s'attirer, se repousser. Pas comme un couple marié mais plutôt comme un père et son fils. Mené au firmament par Briatore qui crut en lui alors qu'il n'avait que 17 ans, Alonso a tué le père façon œdipe en fugant chez l'ennemi l'année dernière. Mais les séparations entre père et fils ne sont jamais éternelles et Fernando Alonso est revenu dans le giron "familial" pour 2008. D'aucuns y voient un simple intérêt pécunier, un choix par défaut mais les dernières interviews du pilote espagnol sont là pour montrer la force du lien qui l'unit à son patron. Ou du moins tentent de nous faire croire à !
" Je lui dois tant. Il a cru en moi quand j'avais 17 ans. Il m'a emmené jusqu'en Formule 1. Il n'est pas un simple patron mais quasiment une figure paternelle pour moi."
Parlant de son rapport à la célébrité :
" En dehors de la piste, je suis une personne tout ce qu'il y a de "normale". Je préfère éviter le glamour, le style de vie VIP. Il y a quelques années, j'ai eu du mal à adapter ma vie à ma nouvelle condition de "célébrité". Ma popularité soudaine fut extrêmement déstabilisante pour moi. Mais j'ai compris ensuite que c'était le prix à payer de mes succès en course. Maintenant j'ai adopté un système qui me permet de continuer à avoir une vie privée, telle que je l'entends. En Suisse, il y a beaucoup plus de respect de la vie privée.
Pour moi, ce qui compte le plus, c'est ma famille et la loyauté envers mes amis. Durant mon temps libre, je fais beaucoup de sport. Tennis, vélo, ski ou alors je me relaxe en famille. Nous sommes discrets et réservés, comme tous les gens des Asturies !"
Tel est Fernando Alonso. C'est du moins lui qui nous le dit !
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