Cette mini-réforme du permis de conduire présente trois objectifs pouvant paraître contradictoire à première vue : améliorer la formation à la conduite tout en diminuant son coût et en augmentant son taux de réussite. Pour cela, la commission a décidé d'externaliser l'examen théorique en offrant aux lycéens volontaires la possibilité de le préparer et de le passer au sein de leur établissement en dehors du temps scolaire, dans la droite ligne de l'APER (Attestation de Première Éducation à la Route) et de l'ASSR 1 (Attestation Scolaire de Sécurité Routière niveau 1).
Ainsi, cela soulagera les inspecteurs qui auront alors plus de temps à consacrer à l'épreuve pratique, avec pour effet de diminuer l'attente après l'obtention du code et donc le coût, puisque, pour rester à niveau, il est impératif de continuer à prendre des cours de conduite pendant les 98 jours de délai de moyenne constatés en France en 2013.
De plus, la commission élargit la conduite supervisée qui offrait jusqu'alors aux seuls candidats malheureux ayant échoué à l'épreuve pratique la possibilité de prendre le volant avec un passager titulaire du permis depuis au moins cinq ans. Elle est désormais accessible à tout candidat ayant terminé sa formation initiale en attendant sa présentation à l'épreuve pratique.
Enfin, une dernière disposition rend obligatoire la publication par les auto-écoles au moins une fois par an de leur taux de réussite rapporté au nombre d'heure de formation de leurs élèves.
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