Ça y est, c'est fait... L'A5, qui s'affichait encore avec des optiques quasi-rectangulaires, tellement has-been, adopte enfin le regard plus froncé que l'on connaît aujourd'hui sur tous les nouveaux modèles de la marque. Enfin, on ne pourra plus la distinguer, de face, d'une A4 restylée, d'une A6, ou dans une moindre mesure, d'une A1 ou d'une A8.
La marque pratique délibérément et effrontément le copier-coller. Ce n'est pas problématique d'un point de vue purement stylistique, car le résultat est de l'avis général classieux et réussi. Mais sans mentir, il faut être aujourd'hui très pointu pour effectivement distinguer une A4 d'une A6, et donc aujourd'hui, d'une A5.
Si cela permet aux propriétaires d'A1 d'avoir le sentiment de conduire plus gros, pas sûr que le propriétaire d'A6 soit ravi qu'on puisse confondre sa grande routière avec la petite citadine.
En tout les cas cela reste une affaire assez personnelle, mais nous à la rédaction, on aurait aimé que les modèles aient chacun un peu plus de personnalité, tout en reconnaissant que l'A5 restylée demeure une très belle auto.
Au-delà des optiques redessinées, l'A5 adopte la calandre single frame à bords bisautés. Le logo Audi est posé sur un plastique désormais noir laqué, les prises d'air s'agrandissent tandis que les antibrouillards passent du rond à l'allongé. La rampe de diodes devient (pour les modèles équipés du Xénon), une ligne continue, sincèrement du plus bel effet.
A l'arrière, les feux sont simplement redessinés de l'intérieur et adoptent aussi en option des lignes de LEDs continues tandis que le bouclier est (si peu) modifié dans sa partie basse.
La longueur globale augmente de 1 millimètre, il fallait le préciser.
Un habitacle retouché au niveau du détail
Dans l'habitacle, les évolutions se font encore plus discrètes qu'à l'extérieur. Nouvelles ambiances, possibilité d'opter pour un volant sport à méplat, levier de boîte redessiné, console multimédia MMI simplifiée, quelques touches et liserés chromés sont tout ce qu'on a à se mettre sous la dent. L'ergonomie de quelques fonctions est simplifiée, avec des sièges chauffant activables par un bouton selon 3 niveaux, une climatisation simplifiée (enfin, différente...), l'Audi Drive Select (sélection des modes de conduite) désormais accessible via un bouton. Pour le reste on retrouve une planche de bord de qualité, bénéficiant d'assemblages très soignés et de matériaux toujours aussi valorisants.
Finalement, et comme souvent, la plupart des modifications sont invisibles et se trouvent sous le capot. Motorisations revues et systèmes d'économie d'énergie font baisser les consommations. Et cette fois-ci pas au détriment de l'agrément. Voyez cela page suivante !
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération