Comme tous les cabriolets, le Spider est plus lourd que la Brera. La différence s’élève à 60 kg, ce qui est peu car habituellement elle peut atteindre 200 kg. Malgré des renforts au niveau du pare-brise, la rigidité laisse un peu à désirer, surtout en conduite sportive, même si cela est moins flagrant avec la version intégrale.
Ce comportement n’est pas arrangé par le typage confort des amortisseurs. Garantissant un bon agrément pour les passagers, le Spider affiche un comportement très peu joueur car il met l’accent sur le confort des occupants mais également sur l’efficacité et la sécurité. Rivé à la route, le Spider dévoile toutefois un train avant un peu lourd.
Ainsi, sur son terrain de prédilection, à savoir la balade, le Spider ne déçoit pas car le rapport plaisir/confort est bien au rendez-vous. C’est seulement en conduite sportive qu’il atteint ses limites.
La présence sur la version 3.2 V6 de la transmission intégrale que l’on avait pu découvrir sur la Crosswagon gomme légèrement certains défauts. Particulièrement efficace, elle donne une petite touche de sportivité au Spider en offrant une tenue de route particulièrement saine grâce à une répartition du couple en temps normal plus axée sur les roues arrière avec une répartition de 57/43 qui peut s’inverser totalement en passant à 72% à l’avant et 28% à l’arrière.
Pour le reste, le Spider assure un bon confort à ses occupants. Le conducteur trouve une position de conduite facilement grâce aux multiples réglages des sièges et du volant. Il en est de même du passager. Tout deux sont confortablement installés et ne seront pas trop dérangés par les turbulences même si le saute-vent est optionnel
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