Bonne nouvelle, l’A6 ne souffre plus de mouvements de pompage intempestifs. De quoi profiter d’un châssis rigoureux, à double triangulation à l’avant et essieu arrière multibras. Sur les versions à transmission intégrale (quattro) essayées, le comportement s’avère effectivement très efficace, même sous les déluges de pluie rencontrés lors de nos deux jours d’essai.
Très forte en grande courbe, l’A6 quattro est plus maniable que précédemment dans les virages à moyen rayon, mais elle peut toutefois se montrer encore pataude dans certains virages serrés ou les épingles. Plus dynamique que la Classe E, elle ne semble pas encore en mesure de rivaliser avec une Série 5 en agilité. Le plaisir de conduite est toutefois bien réel, notamment grâce à une direction très précise et informative sur le travail du train avant.
L’amortissement en gros progrès vaut désormais la bonne moyenne, sauf avec la finition Ambition qui dispose en série du châssis sport. Celui-ci semble trop fortement taré, sans vraiment transcender le comportement. Le meilleur compromis pour supplanter ses rivales sera sans doute la suspension pneumatique pilotée empruntée à l’A8. Elle ne sera disponible que l’an prochain. Pour l’heure, le compromis confort/tenue de route/sécurité de l’A6 à transmission quattro s’avère convaincant, sans lui permettre de supplanter ses rivales.
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