Premier test : À la recherche de la “bonne route”
Censé être arrivé le matin même de notre enquête par avion, notre touriste de pacotille, après avoir loué sa voiture, doit faire face aux méandres des rues parisiennes. Mais même avec un plan, il ne semble pas très futé notre "Paul". Pensez : il veut simplement se rendre au Louvre. Pour ne pas le trouver, avouez qu’il faut y mettre du sien. Justement, c’est ce qu’il a fait. Et, il n’a pas d’autres solutions que de faire appel à une aide extérieure, du côté de la place de la Madeleine.
Un livreur : "Pas de temps à perdre"
Paul, dans son langage si particulier s’adresse à un livreur qui doit bien comprendre le mot "Louvre", mais qui manifestement n’a pas de temps à perdre. Après un moment d'hésitation, l'homme lui répond simplement : “Allez demander à quelqu'un d'autre, au café d'en face, j’ai autre chose à faire!”. Paul fait mine de ne pas comprendre, mais les gestes du livreur sont cette fois très explicites. Nous ferons bien une deuxième tentative avec un autre livreur qui, lui, fera quelques efforts pour nous indiquer le chemin de la grande pyramide. Mais, agacé par l’incompréhension de Paul, il repartira assez rapidement à ses livraisons.
Un taxi se met en quatre
Un peu refroidi par sa découverte de la population automobile française, notre touriste ne baisse pas les bras et "s’attaque" cette fois à un chauffeur de taxi. Là, la proie ne se défile pas. Le taxi répond avec le sourire, articule ses réponses et parle lentement pour se faire comprendre. Vraiment sympathique, il cherche même à connaître la nationalité de Paul. En vain bien évidemment puisque Paul ne la connaît pas lui-même. Après nous avoir indiqué l'itinéraire recherché, le chauffeur termine notre discussion par un amical Usted español.
Des contractuelles vraiment sympa
Notre automobiliste paumé retrouve le sourire : "Sympiop the franckreich". Mais, il est incorrigible. Alors qu’il lui suffisait de prendre une fois à gauche puis la cinquième à droite. Il se perd de nouveau au nez et à la barbe de contractuelles. L’occasion est trop belle. Un créneau et voilà Paul qui replace son refrain sur le Louvre. Les trois représentantes de la force publique abandonnent aussi sec leur exercice de rédaction (au profit d’ailleurs d’un conducteur qui évitera ainsi un PV) pour tenter de secourir cet automobiliste qui fait peine à voir. Vraiment agréables les pervenches qui vont bien consacrer cinq minutes à décrire précisément à Paul le chemin du Louvre. Merci Mesdemoiselles pour votre collaboration à cette enquête qui complète à votre avantage le premier piège que vous avait tendu Caradisiac voilà quelques mois.
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