5. 4 000 km en Seat Tarraco – Le bilan

Vie à bord : que demander de plus ?

D’un SUV familial, on attend principalement de l’espace, un coffre volumineux et du confort. Sur les deux premiers points, le Tarraco fait un sans-faute. Sur le troisième, le choix de livrer de série des jantes de 20" se paie forcément même si l’amortissement piloté DCC, lui aussi de série, parvient à limiter les dégâts. En matière d’équipements, c’est un carton plein, la liste des options se limitant à des éléments non-essentiels.

Sur la route : un haras trop peu peuplé

Le 2.0 TDI, bien qu’un peu bruyant, n’est pas un mauvais compagnon de route, bien au contraire. D’autant que le couple qu’il forme avec la boîte DSG offre une douceur de conduite qui sied parfaitement à ce type de véhicule. Tout ça conviendra parfaitement aux familles… jusqu’à ce que l’itinéraire ne soit plus parfaitement plat. 150 ch pour 1 750 kg à vide, c’est un peu juste. Heureusement, l’appétit reste, en toutes circonstances, raisonnable.

Juste en manque d’image

Pétri de qualités et proposé à un tarif, au vu de ses prestations, raisonnable, le Tarraco a tout pour jouer les premiers rôles dans la catégorie des SUV familiaux. Les nombreux bugs du système multimédia sont toutefois difficilement tolérables à ce niveau de prix. Mais le principal frein à la carrière de ce Seat, c’est le logo qui orne sa calandre. Le label espagnol souffre, en effet, d’un large déficit de reconnaissance dans notre pays.