16ème Salon de la Moto de Limoges: en deux temps trois mouvements.
La seizième édition du Salon de la Moto de Limoges a une nouvelle fois tenu toutes ses promesses. L'exposition, qui, cette année, avait pour thème "les motos à moteur deux temps", valait à elle seule le déplacement.
"En deux temps trois mouvements"; vous l'aurez noté, l'expression fait référence au thème de cette seizième édition, à savoir les machines à moteur deux temps. Mais pour ce qui est de la visite, on ne peut pas dire qu'elle soit bien appropriée car il fallait tout de même un certain temps pour tout voir. Avec la bagatelle d'environ 250 machines exposées, les organisateurs nous ont une nouvelle fois gâtés.
Quel plaisir de revoir certaines machines mythiques et si notre mémoire les avait un peu oubliés, la magie a opéré. La machine à remonter le temps à fait le reste en faisant resurgir de nombreux souvenirs, non sans une pointe de nostalgie...
Dès le hall principal, le ton était donné. Consacré aux concessionnaires, accessoiristes, associations et autres exposants (nous en reparlons en page 3), le bâtiment abritait également un beau panel de machines de compétition.
Les "tasses" (50cc pour les néophytes) n'étaient pas oubliées à l'image de ce Monark "usine" qui pourrait être celui utilisé par le pilote suédois Jan Bruins lors de la saison 1973.
Le moteur trois cylindres de cette CBR (Christian Bourgeois Racing) Droulhiole a été élaboré en partant d'un bicylindre Yamaha 250 TZ. Cubant 525cm3, il développe 88cv pour un poids de 113 kg. À son guidon, Christian Bourgeois a décroché le record dans la montée de la fameuse côte Lapize.
Yamaha 350cc TZA aux couleurs du team Georges Beale Racing reconstruite par Julien Charnole. Elle a participé au championnat d'Angleterre ainsi qu'au Tourist Trophy avec Steve Tonkin à son guidon.
Cette 350cc Bimota YB3 de 1980 est une ex Patrick Fernandez.
Honda 500 RS: outre le fait que cette machine a terminé huitième du championnat du monde en 1986, cette moto a la particularité d'avoir été habillée par le regretté Alain Chevallier. Elle est également la première machine de Grands Prix à utiliser des freins à disques en carbone.
Cette 500cc Aermacchi Harley-Davidson a été construite à une quinzaine d'exemplaires en 1975 et 1976. Celle-ci est identifiée comme étant une ex Michel Rougerie.
Cette Bimota d'usine est une des deux machines construites pour disputer la saison 1979 du championnat du Monde catégorie 250cc. A son guidon se sont illustrées tout d'abord Randy Mamola, puis Eric Saul à partir du milieu de la saison.
En 1972, Don Vesco tentera d'optimiser l'aérodynamisme de cette Yamaha 350 TZA pour disputer les fameux 200 Miles de Daytona.
En 1969, Jean Auréal remporte le Grand Prix de France catégorie 125cc. Après Pierre Monneret en 1954 vainqueur dans la catégorie 500cc à bord de sa Gilera (circuit de Reims), il est le deuxième français à monter sur la plus haute marche du podium de son Grand Prix National.
Kawasaki 500cc H1R de 1970 ex Christian Ravel.
Yamaha 350 TR2 Championne de France en 1971 avec Christian Bourgeois.
Suzuki 750 TR XR11 de 1972; Jack Findlay remportera la Championnat FIM 750cc 1975 avec cette machine.
Encore une moto d'usine et quelle machine puisqu'il s'agit de la Yamaha 500cc OW53 utilisée pendant la saison 1981 par Kenny Roberts.
Honda 250cc RS utilisée par Dominique Sarron pendant la saison 1986. Il terminera 3ème du classement général cette année-là.
En 1968, Vladimir Drachovsky ira jusqu'à revendre sa maison pour pouvoir s'offrir cette CZ 250cc d'usine. Au temps de la guerre froide, participer aux compétitions moto demandait beaucoup de sacrifices, sans parler des risques que cela comportait à l'époque.
Direction le second pavillon pour découvrir une autre partie de cette exposition.
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