2. Yesterdays: un écrin à la hauteur du matériel proposé.
Grace à cette invention géniale appelée GPS, nous arrivons directement dans la cour de Yesterdays. L'endroit ne nous est pas totalement étranger puisqu'une vidéo tournée ici même et "empruntée" aux maîtres des lieux a illustré l'article consacré à la marque Mars (vous pouvez le retrouver en cliquant ici).
Nous commençons la visite en traversant l'atelier. Nous y reviendrons plus tard, mais pour l'heure, nous avons rendez-vous avec l'un des deux gérants de la société. Nous franchissons une grande porte en bois pour arriver dans le show room. Geert Versleijen nous reçoit et nous propose de déambuler à notre guise dans les allées. Nous nous retrouverons plus tard pour discuter un peu...
La première chose que l'on voit,... c'est que l'on ne voit rien. Il y a tellement à voir que nos yeux ne savent pas où s'orienter et où s'arrêter.
Les motos sont parfaitement alignées dans un décor on ne peut plus soigné; affiches, pièces détachées, accessoires, moteurs, photos d'époques, anciens meubles, lampes à carbure, hélice (hé oui, la parenté entre la moto et le domaine de l'aviation est bien mise en valeur), tout ici est fait pour vous replonger quelques décennies en arrière. En fait, nous avons plutôt l'impression d'être dans un musée.
Un espace entièrement réservé à la marque Indian propose une reconstitution d'une grange que l'on aimerait bien dénicher une fois dans sa vie. Une affichette posée sur le réservoir annonce que la fin est proche.
La marque à l'indien (même s'il y en a eu d'autres...) est ici proposée dans différentes versions: monocylindre, bicylindre, quatre cylindres, en solo, attelée ou encore "board track" avec culasse 8 soupapes...
Les archives de l'échoppe nous apprennent que près de 120 Indian ont transitées par ces murs.
Des marques beaucoup plus confidentielles sont également proposées. Essayer donc de trouver une Escol ou une Boomerland (attention, pas une réplique...). Ici, c'est possible.
De nombreuses machines ont permis d'enrichir des musées et collections privées dans le monde entier. Yesterdays se charge de trouver l'objet convoité à votre place en s'appuyant sur un réseau international tissé au fil des années. Une fois déniché, la machine sera révisée puis expédiée.
L'atelier ne fait pas de restauration pour une raison très simple, c'est que cela prends trop de temps. Ils privilégient plutôt les machines complètes et font si besoin est une remise en route. Ensuite, les machines sont récupérées sur place par l'acheteur ou expédiées en caisse par transporteur.
Toutes les précisions sur le mode de fonctionnement vous seront indiquées dans l'interview que Geert nous a donné (c'est ici).
En attendant, place aux images...
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