Yamaha Tricity 300 : la concurrence prévenue - En direct du salon de Milan 2019

près l’avoir découvert sous l’appellation prototype 3CT l’année dernière au salon de Milan, le Yamaha Tricity 300 arrive bientôt sur nos routes. Lancé en 2014 en version 125 cm3, le 3-roues frappé des trois diapasons a eu un succès en demi-teinte en France. Cette fois, Yamaha sort l’artillerie lourde et vient chasser sur les terres du Piaggio MP3 qui risque fort de trouver à qui parler.

Technologie LMW

Le Tricity 300 bénéficie de la technologie baptisée LMW (Leasing Multi Wheels). Cette solution, déjà éprouvée sur le Niken et sur le scooter urbain Tricity 125, s’appuie sur une structure en parallélogramme et d’une suspension composée de deux tubes de fourche montés sur le côté intérieur des roues avant. Même si Yamaha n’a pas encore annoncé le poids du véhicule, le train avant devrait faire preuve d’une belle maniabilité et de légèreté par rapport à la concurrence actuelle. Si le modèle 125 devait être béquillé pour le stationnement, le Tricity 300 se dote d’un système de verrouillage du train avant : il se compose d’un étrier et d’un disque de frein montés sur Le Bras supérieur, le système électrique de lévrier comprime alors les plaquettes sur le disque et verrouille le train avant. À l’instar de la concurrence, il suffit d’enclencher la poignée d’accélérateur pour désengager le verrouillage.

Ligne acérée

Yamaha n’a pas ménagé ses efforts pour la conception de son dernier protégé : la firme japonaise a misé sur une ligne assez fluide où se mélange finesse et élégance. La proue, pointue, renforce cette impression et tranche avec le MP3 qui se veut plus massif. Côté pratique, le Tricity possèderait un coffre capable de loger deux casques (à vérifier lors d’un prochain essai !). Il hérite de la smart key et d’un frein de parking. Le tableau de bord LCD affiche les informations utiles au quotidien (horloge, compte-tours, compteur de vitesse, ainsi que de nombreux voyants).

Moteur Blue Core/sécurité accrue

Le Tricity 300 est mu par une motorisation plus connue sous l’appellation Blue Core. Le mono cylindre 4 soupapes à refroidissement liquide est basé sur celui du X-Max 300 avec une puissance affichée de 20,6 kW à 7250 tr/mn pour un couple de 29 Nm. Les performances devraient être au rendez-vous et il va être très intéressant de comparer les aptitudes dynamiques face à son rival transalpin. Sur le plan de la sécurité active, Yamaha n’a pas lésiné sur les moyens avec l’introduction des systèmes ABS et du freinage couplé UBS auxquels il faut ajouter le TCS autrement dit un contrôle de traction.

 Yamaha a réussi un joli coup de maître et l’on ne peut que se réjouir de l’arrivée de ce nouveau commuter. De plus, il sera fabriqué en France à l’usine de St Quentin (Aisne). Reste à confirmer nos premières impressions durant un essai dynamique ! Aucun tarif n’est annoncé pour l’instant., mais la commercialisation est annoncée aux alentours du Printemps prochain. La concurrence est prévenue !