VTC : 22 000 chauffeurs en France
Ils sont arrivés dans le secteur du transport de la personne il y a trois ans. Et ils ont bouleversé une activité jusque-là conjuguée sous le seul terme de taxi. Mais aujourd’hui, il faut associer le concept du véhicule de transport avec chauffeur, dit VTC. D’aucuns ont d’abord considéré la démarche comme une concurrence sauvage à éradiquer. Puis l’impact économique est apparu. Et il n’est pas anodin.
Les lois et règlements sont une chose mais à une époque où les us coutumes tant sociaux qu’économiques mettent en avant un partage digitalisé, il est compliqué de cadrer et de tempérer des courants spontanés. Qui, par ailleurs, répondent à une forte demande.
Les VTC ne sont donc pas un accident de parcours ou une opportunité saisie pour satisfaire et profiter d’une mode. Ils sont bel et bien ancrés dans le secteur du transport à la personne. Après trois ans de développement, ils peuvent s’affirmer comme un levier de croissance et de création d'emplois.
En ce qui concerne la France, une récente étude du Boston Consulting Group (BCG) le confirme. En 2016, l’activité des VTC représente un chiffre d’affaires de 800 millions d’euros (dont 90 % en Ile-de-France), contribue à hauteur de 0,04 % au PIB de la France. Et cela après seulement trois années d’existence.
22 000 chauffeurs exercent actuellement et, selon le BCG, ce chiffre pourrait être multiplié par 4 d’ici cinq ans. À elle seule, la tant décriée société Uber a généré une croissance incontestable qui a conduit à la création de dizaines de milliers d’emplois en Europe.
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