Vente aux enchères: 49 motos ce lundi 22 juin à Rouen
Ce lundi 22 juin, à Rouen, une importante vente aux enchères de documents sur la moto sera suivie par une dispersion d'une collection de quarante-neuf machines.
Rouen vous attend demain lundi 22 juin pour une vente aux enchères particulièrement intéressante pour tous les passionnés de motos et de son univers.
Dès 10 heures du matin, les amateurs de vieux papiers pourront faire leur choix parmi les quelques deux cents lots (à découvrir page suivante).
Mais pour l'heure, intéressons-nous aux motos qui seront disponibles. Quarante-neuf machines composent le contingent de cette vente, et notre attention a tout d'abord été attirée par quelques petites cylindrées qui n'ont jamais été importées en France. C'est le cas de cette Yamaha TDR, connue chez nous en 125cc et 240cc, mais qui ici est une version 80cc réservée au marché japonais (estimation: 2 500 à 3 000 euros). D'autres machines, inconnues chez nous, sont également inscrites à cette vente.
Ce petit Yamaha 80 GT rappellera certainement des souvenirs à de nombreux lecteurs de Moto Journal qui attendaient chaque semaine la carte postale du regretté Fred Tran Duc (voir ici). On en attend entre 1 500 et 2 000 euros.
On change de catégorie avec cette Ariel 1000cc Square Four de 1958 entièrement restaurée. Côté estimation, on est entre 17 000 et 22 000 euros. À noter que la moto sera proposée avec deux classeurs de factures dont le total tourne autour de 50 000 euros.
Autre grand symbole de l'industrie britannique, la Norton Commando. Ici, c'est une version "S" de 1971 avec ses pots relevés que l'on qualifierait aujourd'hui de "scrambler". Entièrement restaurée, on en attend entre 14 000 à 18 000 euros.
Après la deuxième guerre mondiale, tout manquait. En utilisant les restes des véhicules laissés par les Allemands, tout était bon pour pouvoir circuler. De nombreuses motos reprendront ainsi du service après être passées par l'atelier CEMEC (Centre d'Études des Moteurs à Explosion et à Combustion) qui utilisera notamment l'énorme stock de BMW R12. En 1954, le CEMEC est racheté par Ratier qui fabrique principalement des hélices d'avion (d'où le logo). Au fur et à mesure de l'amenuisement des pièces, les modèles évolueront avec de nouveaux éléments.
Cette Ratier L7/6 de 1956 est en excellent état et sa carte grise porte également la mention "side-car". Entre 5 000 et 7 000 euros, c'est justifié pour cette moto robuste et fiable.
Si vous êtes allergique aux anciennes ou aux machines de "Monsieur Toutlemonde", ce lot est pour vous. Pour maîtriser cette Boss Hoss avec son moteur V8 emprunté au constructeur Chevrolet, il vous faudra quand même de bons bras. Prévoir une remise en route pour cette machine immobilisée depuis quelques mois, et qui est estimée entre 14 000 et 18 000 euros.
On jette un œil aux vieux papiers page suivante...
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