Vanlife : comment éviter des erreurs de débutant
Partir en van sur un coup de tête ? Pourquoi pas, à condition de ne pas tomber dans les pièges des novices. Pour ne pas commettre d'erreurs, il suffit de suivre les cinq commandements du bon vanlifer.
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C’est inévitable. Prendre en main pour la première fois son van, fourgon ou camping-car, est une source de déboires. Car lorsque l’on s’échappe, sans aucune expérience, pour un week-end, un road trip de plusieurs jours ou de longues vacances, il manque toujours un objet, ce truc auquel on n’a pas pensé.
On emporte aussi un tas d’ustensiles en trop, et l’on commet des erreurs que les vieux briscards de la vanlife ne commettent plus. Alors passons en revue l’indispensable, l’inutile et les pièges à éviter avec les cinq commandements du parfait vanlifer.
Le surpoids, tu combattras
Lorsque l’on part en van pour la première fois, le réflexe, on ne peut plus naturel, c’est d’emporter sa maison. Puisqu’on n’a pas de sacs à trimballer, en train ou en avion, et qu’on a à sa disposition un camion de 6 m, autant en profiter et le remplir. Grave erreur. Non seulement, entasser des valises, à roulettes ou pas, dans une soute de van les condamne à ce qu’on ne les ouvre jamais, mais en plus, le poids est l’ennemi du conducteur.

Car généralement, en plus des valises, on a tendance à emporter toute la vaisselle du buffet, ce qui, au final, va allègrement nous faire dépasser les 3,5 t et augmenter la consommation de carburant, avec le risque, en plus de voir se former, derrière soi, une cohorte de voitures qui fulminent de rouler au ralenti derrière notre lourde cargaison.
La bordelisation du van, tu éviteras
L’autre ennemi, souvent lié au premier, c’est que tout ce trop-plein d’affaires que l'on a emporté a tendance à traîner partout dès que l’on repart du premier bivouac. Un petit van, comme un gros camping-car, c’est comme un bateau. Tout objet doit être soigneusement rangé et arrimé dès que l’on veut rouler. Sinon c’est la valse des tasses à café assurée. Il s’agit là de la pire condition du vanlifer qui doit passer son temps à faire la vaisselle dès qu’il en a fini avec un ustensile, et de le ranger, systématiquement en pensant toujours à caser les objets les plus lourds en bas.
L'essentiel, tu n'oublieras pas
Une fois qu’on a compris la leçon, que l’on se contente du strict minimum, reste l’écueil d’avoir oublié l’essentiel auquel on n’a pas pensé. Combien d’adeptes du van partent en oubliant la rallonge électrique, pas celle de deux mètres, plutôt celle de 20 m qui permet de se relier à l’électricité de l’aire ou du camping ou l’on s’est installé ? De même, un tuyau est indispensable et permettra de recharger son réservoir en eau propre à la première occasion. Et puis deux cales peuvent utiles en cas de stationnement (un peu) penché, pour éviter de dormir la tête en bas.
Les courses, tu prévoiras
Rien de plus agaçant que de s’installer pour la nuit, de dérouler store, table et chaises pliantes et de s’apercevoir que le frigo est totalement vide. A moins d’avoir arrimé un vélo à, l’arrière, l’oublieux va être obligé de tout replier, pour s’en aller vers le premier supermarché ouvert. Fâcheux.
Les eaux sales, tu dégageras
Sur certains vas, un petit signal lumineux rappelle qu’il faut vidanger les réservoirs d’eaux usées dites grises, et des eaux noires (celles des toilettes). Mais ce n’est pas toujours le cas, ou alors, on ne fait pas attention à la petite diode qui clignote. Résultat, les réservoirs débordent et peuvent même se répandre dans l’habitacle. Un excès de pudeur nous évitera d’évoquer les odeurs dégagées, et l’on se contentera d’insister sur le fait qu’il faut toujours, et à chaque utilisation, vérifier l’état de ces réservoirs, et les vider aussi souvent que possible.
Une fois ces cinq commandements adoptés, ce qui devient un réflexe avec le temps, l’on s’aperçoit qu’une virée en van ne s’improvise pas. Contrairement aux virées traditionnelles ?
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