Une septième édition sous le signe de la réussite.
Les rassemblements de motos très anciennes, c'est-à-dire celles du début du siècle dernier (voir même avant) jusqu'à la fin des années vingt, ne sont pas légion dans l'hexagone puisqu'à l'heure actuelle, seules trois manifestations de ce genre existent en France.
Points communs à ces trois rendez-vous, la convivialité et la qualité du plateau proposé. La septième édition de la plus ancienne d'entres-elles, celle de Limeyrat en Dordogne, n'a pas échappé à la règle puisque ce ne sont pas moins d'une cinquantaine de machines, toutes millésimées d'avant 1927, qui étaient présentes les 7 et 8 mai dernier dans la petite commune périgourdine.
Les plus éloignés étaient donc arrivés dès le samedi, histoire d'être « opérationnel » pour la balade du dimanche matin. C'est qu'une cinquantaine de kilomètres avec ce genre de machine, cela ne s'improvise pas. Il ne suffit pas d'appuyer sur un bouton en plastique et roule ma poule (même si le démarreur électrique existait déjà à l'époque). Non, ces vénérables grand-mères demandent un minimum d'attention. Sur la trentaine de motos ayant participé à la balade, je n'en ai vu que deux revenir sur les remorques d'assistance : une superbe Peugeot monocylindre ainsi qu'une Harley-Davidson type JD. Bon ! Il y a bien eu quelques pannes sur la route, mais, comme à l'époque, ça repart après une petite séance de mécanique. Il faut dire aussi que le relief, dans cette partie du Périgord, n'est pas des plus tendres et que les transmissions par courroie ont fort à faire (et encore, il n'a pas plu !!!...).
Quant à la vingtaine de machines restée sur le lieu du rassemblement, n'allez pas croire qu'elles n'étaient pas en état de rouler. Certains participants viennent avec plusieurs machines, juste pour le plaisir des yeux, et en choisissent une pour le rallye.
Bon ! Ce n'est pas le tout, mais comme certains pilotes ont dû faire appel au « jus de mollet » pour soulager la mécanique dans les côtes, ça creuse les estomacs. Après le traditionnel apéritif offert par les organisateurs (à consommer avec Maude et son pote Ration), il est temps de passer à table. Ici, point de grosse intendance et pas besoin de faire la queue pour récupérer son plateau repas. On mise sur la simplicité et la convivialité. Chacun sort son repas du panier et à la bonne franquette. Cela permet de comparer les « cochonnailles » et autres breuvages avec le voisin, histoire d'enrichir un peu sa culture gastronomique. Comme quoi, on ne parle pas que boulons et clé de douze contrairement à ce que dit généralement la gente (et non pas jante) féminine.
Maintenant que les batteries sont rechargées (merci Ludo pour le saucisson, tu m'en mettras une palette de coté…), il est temps d'aller voir les brêlons d'un peu plus près.
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