Le Français Johann Zarco a retrouvé en Thaïlande un top 5 qui le fuyait depuis de nombreux mois. Bien parti sur une Yamaha qui a apprécié le tracé de Buriram, il a pu jouer sa partition pour décrocher un résultat qu’il espère probant pour la suite des événements. Direction à présent le Japon, sur un tracé du Motgi qu’il apprécie et qui l’a récompensé avec une première victoire de carrière et une pole position l’an passé.
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C’est un Johann Zarco dans le bon tempo qui a terminé sa journée du samedi à Buriram. Au terme des qualifications le voilà huitième, mais à seulement trois dixième du meilleur chrono. En course, il faudra faire face à l’usure des pneus et à une concurrence exacerbée. Le Français roule avec la M1 2017 et n’a donc pas bénéficié du regain de forme affiché par les modèles 2018 officiels. Pour autant, il espère tirer son épingle du jeu pour une course qui sera le premier Grand Prix de Thaïlande de l’histoire du MotoGP.
Johann Zarco a ramené l’essentiel de cette première journée d’un tout aussi premier Grand de Thaïlande de l’histoire du MotoGP. Dans un top 10 qui le met potentiellement d’office en Q.2, le Français sait néanmoins que son sort ne tient qu’à un fil car les écarts sont très serrés. Il faudra donc remettre ça dès demain, samedi, et ne rien lâcher…
Après 20 ans passés avec Yamaha, le team Tech3 le team Tech3 va ouvrir un nouveau chapitre de son histoire en s’affirmant comme l'équipe satellite de KTM. Une marque dont le projet est encore jeune en MotoGP, mais le potentiel est là. Par ailleurs les conditions proposées par les Autrichiens ne pouvaient que séduire un Hervé Poncharal qui est aussi un chef d’entreprise. KTM est donc également un choix rationnel.
La fin de cette saison promet d’être difficile pour les pilotes Yamaha et Johann Zarco n’échappera pas à la tendance. Le Français va vivre ses cinq dernières courses au sein du team Tech3 avant de passer officiel KTM, dont quatre sont prévus en outre-mer. Au vu des derniers résultats, il n’y aurait pas de quoi s’enthousiasmer avant d'accomplir notamment quatre courses en cinq semaines à l’autre bout du monde. Première échéance ce week-end en Thaïlande…
C’est une fin de saison compliquée et une aventure avec Yamaha qui se termine dans la frustration qui attendent une équipe Tech3 en Grand Prix. Les Français avaient pourtant bien commencé leur affaire avec un Johann Zarco conquérant et un Hafizh Syharin surprenant. Puis le mal Yamaha les a rattrapés lors d’un Grand Prix de France qui a marqué comme un coup d’arrêt. Depuis, la belle machine a des ratés. Que le patron Hervé Poncharal aimerait comprendre.
C’est un Johann Zarco impuissant qui faisait état de sa course en Aragon, regrettant une Yamaha devenue à ce point délicate à piloter qu’elle le forçait plus à se battre contre elle que contre ses adversaires. Une situation partagée par les pilotes officiels d’une marque au diapason qui connaît une de ses pires crises techniques depuis qu’elle est engagée en Grand Prix. Et le pire, c’est que ça risque de durer…
Présenté comme ça, ce serait une bonne nouvelle pour notre Français. Mais à bien regarder la situation, les apparences sont trompeuses. Car les Yamaha partiront de la seconde partie de la grille, voire même de la dernière pour ce qui est de Valentino Rossi. Ce samedi e, Aragon a été un enfer pour les pilotes de la marque d’Iwata qui n’est plus que l’ombre d’elle-même… Johann Zarco, quant à lui, n’a pu faire mieux que quatorzième en Aragon…
Chez Yamaha, plus rien ne va. Les motos officielles ont déjà le deuil de cette saison et s’interrogent déjà sur la suivante, tandis que chez Tech3, avec une moto satellite techniquement figée on n’est guère mieux loti. Johann Zarco en a fait l’amère expérience lors du vendredi passé en Aragon, premier jour du Grand Prix éponyme de ce week-end. Avec cette calamité qui poursuit la M1 : d’une séance d’essai à l’autre, elle change du tout au tout sans qu’on la touche !
Johann Zarco est obligé de réviser ses ambitions à la baisse dans ce championnat MotoGP qui lui offre une seconde mi-temps moins enthousiasmante que la première. Alors qu’en entame de campagne, il pensait s’ancrer dans le trio de tête, le voici à présent motivé pour terminer comme meilleur des pilotes indépendants. La position au général n’est donc plus la priorité. Mais même pour cet accessit, la lutte sera serrée.