Depuis 2008, on avait plus vu ce numéro un sur fond de drapeau australien frapper le carénage d'une moto. Le revoilà en 2012 et il est passé d'une Ducati à une Honda pour le même bonheur de Casey Stoner. Le futur papa, qui aurait bien voulu commencer ses tests à Sepang après avoir assisté à la naissance de son enfant, tient à la tradition de cette plaque symbole d'un titre mondial acquis.
Toute l'actualité Stoner
Certes, la tendance nous vient d'Australie et elle peut donc être considérée comme un parti pris. Ceci dit, elle se base aussi sur la magnifique saison de l'intéressé en Moto GP, terminée avec un nouveau titre de champion du monde, le second en ce qui le concerne, construit sur dix victoires six podiums et douze positions de pointe.
Dans une récente interview donnée à Sportmediaset. com, Casey Stoner nous éclaire encore un peu plus sur sa conception de la course et de son milieu pour mieux nous confirmer son indépendance et son caractère bien trempé.
On sait maintenant de quel bois se chauffe Casey Stoner. L'homme est entier sur la piste et en coulisse, il dit ce qu'il pense, il fait ce qu'il dit et le bougre a de la mémoire. Un gars à la tête dure comme l'Australie sait en faire.
Si Andrea Dovizioso a signé pour rejoindre les hommes de Tech3 en 2012, c'est clairement pour espérer récupérer un guidon officiel Yamaha en 2013 au détriment de Jorge Lorenzo ou de Ben Spies. Un plan qui est logique, sauf que l'Italien semble oublier que le contexte du Moto GP est en plein bouleversement.
Son absence à la remise des trophées de la FIM au casino de Portimao n'est pas passée inaperçue. Tous les champions de la planète moto étaient ainsi rassemblés au Portugal, mais celui qui, a priori, devait être le clou du spectacle puisque sacré dans la catégorie que l'on dit suprême, était forfait.
Du côté de Bologne qui organise son Motor Show, le boss de Ducati, Gabriele Del Torchio, s'en est allé présenter la 1199 Panigale. Comme il s'agissait de sport, la conversation n'a pu que dévier sur cette triste saison de Moto GP qui vient de s'achever pour les rouges avec un Valentino Rossi en recherche de sensations.
Lorsque la Fédération Internationale de la Moto organise en grande pompe sa remise des prix annuels, on s'attend, au minimum, à ce que le titré du sacro-saint Moto GP soit le clou du spectacle avec une remise en mains propres du Saint Graal.
Dans un récent ouvrage transalpin au sujet de Valentino Rossi appelé « Il Capolavoro », soit le « chef d'oeuvre », pas moins, l'auteur, Enrico Borghi, s'en est allé sonder Davide Brivio sur ce qu'il pensait de la situation actuelle du « Doctor ».
Alors que l'on s'attendait à une balade de santé de Casey Stoner, le Grand Prix de Valence nous a livré un scénario incroyable pour un final à couper le souffle. Pourtant, l'incident de course du départ flanquant par terre un Bautista d'abord déséquilibré après avoir touché la roue arrière de Dovizioso avant de s'en aller percuter Rossi, De Puniet et Hayden, nous laissait entrevoir une course léthargique.