Nous aurons eu juste quelques semaines de repos avant que la baisse de la limitation de vitesse revienne au galop dans les petits papiers de la CNSR (Conseil national de la sécurité routière). L'info a pointé le bout de son nez mardi soir.
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Ils sont apparus il y a douze mois et ils n'ont pas tardé à faire preuve de leur efficacité. En immersion dans la circulation quotidienne, ils sont devenus les chantres de la verbalisation intensive synonyme de sécurité mais aussi de fiscalité routière.
Inforad lance un mode alternatif permettant de visualiser en alternance le nombre de points potentiellement perdus et (ou) l'amande encourue. Pixitis touche directement à votre portefeuille en vous permettant de visualiser instantanément le nombre de points potentiellement perdus via un mode alternatif passant de votre vitesse enregistrée à vos points et donc à vos sous.
La Ligue de Défense des Conducteurs dénonce dans une vidéo la manne financière des radars ainsi que la stratégie retenue par les pouvoirs publics pour gagner une belle part de gâteau; gâteau qui sera également croqué par certaines grandes entreprises triées sur le volet.
La Sécurité Routière ne s'est pas seulement contenté d'annoncer les derniers chiffres des drames de la route pour le mois de février écoulé. Elle a aussi agrémenté sa communication d'un appel à la vigilance des usagers de la route avec un volant envers ceux qui ont un guidon. Merci pour eux !
Depuis le départ de Frédéric Péchenard, le Conseil National de la Sécurité Routière était orphelin d'un délégué ministériel affecté à cette noble tâche. Un départ soudain pour faire une carrière politique qui a dû sacrément embarrassé le pouvoir qui s'est accordé le temps de la réflexion pour combler le siège.
L'humoriste Remi Gaillard a un credo très intéressant qui révèle que c'est en faisant n'importe quoi que l'on devient n'importe qui. Une philosophie qui semble connaître un sujet étonnant dans nos hautes sphères politiques. Mais pour ce coup, ça fait moins rire.
C'est le genre de nouvelle qui agace car elle alimente le sentiment d'être le dindon d'une vaste farce. Les radars sont ils là pour apporter leur contribution à la sécurité routière où nous mettre à contribution pour financer un Etat et des politiques qui s'écoutent parfois à leur corps défendant sans jamais entendre le mécontentement pourtant de moins en moins sourd de la plèbe ?
Notez le. Entre le 15 au 24 mars l'ambiance entre les usagers de la route devra être se conjuguer sur le thème de la courtoisie. Le mot d'ordre sera même plus précisément « Auto-moto, roulons ensemble… Partageons la rue avec les cyclistes et les piétons.
Les radars que l'on appelle aussi affectueusement les boites à images n'ont pas chômé en 2013. De leur éclairage furtif, ils ont irradié de leur lumière rédemptrice pour les comptes publics pas moins de 19 millions de fois. Je vous laisse imaginer le spectacle que donnerait notre douce France vu d'une navette spatiale.
