Il en est à sa vingtième saison de compétition au plus haut niveau, mais il n'est pas du genre à se lasser. Ni lasser. Celui-là est un Valentino Rossi qui, à 37 ans, nous présente un nouveau visage. On aurait pu penser que sa désillusion de la fin de saison dernière l'avait abattu.
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Valentino Rossi est à présent à la tête de 113 victoires absolues en Grand Prix, ce qui le met à neuf réalisations seulement de l'incontournable Agostini. Il comptabilise 87 réalisations dans la catégorie reine et pourtant, il manquait encore quelque chose au Doctor. Le fait de mener une course du début jusqu'à son terme.
C'est un Valentino Rossi des plus beaux jours qui a écrasé cette édition du Grand Prix d'Espagne. Du haut de ses 37 ans, il est allé cueillir en dominateur son neuvième succès de carrière à Jerez et sa 113ème victoire absolu. Le tout sous les regards impuissants de Lorenzo et de Márquez qui ne sont tout de même pas des débutants.
Il n'avait pas réussi un tel exploit à Jerez depuis 2005 et c'était déjà avec des Michelin. Valentino Rossi a retrouvé les gommes auvergnates et la pole-position d'un Grand Prix d'Espagne qu'il compte bien priver aux Espagnols. Bon prince, il a mis les pneus du bibendum en avant pour expliquer ses progrès lors des qualifications cette année.
Au royaume d'Espagne qui compte dans ses rangs les pilotes les plus talentueux, c'est l'Italien Valentino Rossi qui a donné la leçon en MotoGP. Une pole-position qui en dit long sur la forme du Doctor à Jerez cette année. A tel point que Vale peut même revendiquer deux positions de pointe grâce à la performance de son protégé Bulega en Moto3.
A présent assuré qu'il sera à nouveau le seul patron chez Yamaha en 2016, Valentino Rossi s'est montré enjoué en commençant son meeting MotoGP à Jerez. Vale termine l'entame du meeting à la cinquième place et avec de bonnes sensations qui lui donnent la certitude qu'il va pouvoir faire bien mieux.
Comme Jorge Lorenzo il y a tout juste une semaine en Argentine, Valentino Rossi est parti à la faute à Austin. Un fait rarissime puisque le Doctor n'a connu les affres de l'abandon que trois fois lors de ces soixante-quatorze dernières courses, dont une fois aux États-Unis.
Ce dimanche à Austin, il y aura eu trois vainqueurs dominants dans les trois catégories des Grands Prix. Fenati a montré sa force en Moto3, Rins sa détermination en Moto2 tandis que Márquez a écrasé une fois encore le plateau d'un MotoGP qui évolue déjà depuis quatre ans sous le joug du double Champion du Monde Honda au Texas !
C'est bien connu, Valentino Rossi plie mais ne rompt pas. Le Doctor manque de rythme face à Márquez et Lorenzo sur le tracé d'Austin, mais malgré tout, le voilà sur une première ligne stratégique qui va lui permettre de rester en embuscade et de jouer sa carte. Comme en Argentine, il y a une semaine.
La seconde journée du Grand Prix des Amériques a été marquée par l'arrivée de la pluie qui a saisi le plateau du Moto3 qui s'est trouvé un nouveau poleman en la personne de Philipp Oettl. La Moto2 et le MotoGP sont a contrario passés entre les gouttes, consacrant deux phénomènes qui adorent le tracé d'Austin.