Ce n'est pas la première fois dans la saison que Valentino s'ouvre ainsi sur son manufacturier de toujours, mais il semblerait bien que cette fois la remarque se fasse un peu plus instante, si ce n'est même, peut être, incisive.
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Revenus sur leurs terres ils avaient à cœur de bien faire. Sylvain avait déjà irradié le paddock de son coup de guidon depuis l'entame du meeting alors que Randy travaillait sur sa Kawa pour la régler aux petits oignons.
Course à rebondissements ce Dimanche après midi au Mans, qui a fait vibrer une foule comblée et trempée. Menaçante depuis le début de la journée, la pluie a fini par prendre possession de la Sarthe pour bousculer les valeurs, livrant un verdict final inédit.
On ne sait quelle amulette devra porter Pasini le maudit lors du prochain Grand Prix, mais ce qui est certain c'est que la guigne s'est prise d'une réelle et consistante affection à son égard. En lutte pour la victoire à quatre tours de l'arrivée, le poleman a vu tous ses efforts ruinés de nouveau par un problème technique qui a éteint sa machine.
A l'image de certains de ses concurrents, et non des moindres puisque Rossi est du lot, De Puniet a pas mal tâtonné pour trouver le bon équilibre de sa ZX-RR et se déterminer sur son choix de gommes. Mais la solution semble à présent figée : "Nous avons pu améliorer la moto aujourd'hui et les ajustements effectuées sur les suspensions avant et arrière ont été efficaces.
Sylvain Guintoli voulait bien faire chez lui. Sur le Bugatti, il a fait mieux que ça, il a marqué les esprits. Avec sa M. 1 du team Tech'3 équipée en Dunlop, il fait preuve de constance et de performance depuis l'entame du meeting. Jusqu'à presque éclipser son compatriote De Puniet sur une Kawasaki jugée mieux armée techniquement.
Le team LCR de Cecchinello souffre d'autant plus du marasme actuel de Honda qu'il est le cadet des soucis d'un blason ailé qui travaille sur lui-même pour s'en sortir. Le team Gresini bénéficie certes d'un tant soit peu de considération, mais l'heure n'est plus à la générosité.
Jorge Lorenzo, contrairement à la veille, ne s'en est pas laissé compter et a signé avec le style qu'on lui caractérise, soit avec le record du tour du tracé, sa quatrième pole d'une saison qui entame son cinquième chapitre. Au passage, il est singulier de constater que, comme en 125, on aura une Aprilia aux côtés d'une Honda en première ligne.
Pasini a atomisé la concurrence dans cette dernière qualif de la 125 en repoussant son plus proche rival de pratiquement une demi seconde. Une performance de premier plan mais suffira-t-elle à lever la malédiction qui pèse sur sa machine depuis le début de la saison ?
C'est dans les toutes dernières secondes que Colin Edwards a rendu la pole à Michelin sur son sol national, une pole qui, jusque là était solidement tenue par Stoner et sa Ducati. Un couple que l'on annonçait en difficulté dans la Sarthe et qui a démontré qu'il faudra encore compter sur lui.