Il était le dernier ténor du plateau MotoGP à ne pas avoir donné d’éléments sur son avenir en vue de la saison 2019. Pour celle-ci, une Yamaha Petronas lui tendait son guidon, mais finalement, ce sera la retraite, à 33 ans. Celui qui a fait 18 ans de carrière au plus haut niveau avec Honda ne roulera pour personne d’autre et le triple Champion du Monde des catégories reines ne sera jamais sacré parmi l’élite. Mais il sera intronisé parmi les légendes des Grands Prix…
Ce week-end, l’Allemagne accueille le dernier Grand Prix du calendrier MotoGP avant la trêve estivale. Une première partie de saison que Marc Márquez aborde avec 41 points d’avance sur un Valentino Rossi à la Yamaha qui ne tient pas la comparaison avec ses rivales. C’est dire si l’Espagnol peut être serein, et d’autant plus que le tracé du Sachsenring qui l’attend est son jardin.
C’est un partenariat d’un quart de siècle qui sera célébré en 2019 entre le constructeur Honda et le pétrolier Repsol. Une fidélité et une union qui font date dans le paddock MotoGP. 25 ans qui seront fêtés en 2019 et un bail qui se prolongera jusqu’en 2020. Au moins !
Ce week-end c’est le Grand Prix d’Allemagne de MotoGP qui nous attend. Une échéance qui n’a jamais échappé à un certain Marc Marquez depuis 2010. L’officiel Honda y collectionne les victoires comme les pole positions et même le record du tour. Face à lui, il faudra être courageux et déterminé, des qualités dont ne manque pas notre Johann Zarco qui se souvient que, l’an passé, son ancien équipier Jonas Folger lui avait tenu tête durant toute la course.
C’était un enjeu depuis que le fidèle compagnon de près de 20 ans Tech3 avait annoncé la fin d’une aventure commune en Grand Prix pour en commencer une nouvelle avec KTM. Yamaha devait trouver sa nouvelle équipe satellite, aussi efficace et dévouée que les Français d’Hervé Poncharal. L’homme aux manettes Lin Jarvis a constaté que ce n‘était pas si simple, mais la solution est tout de même arrivée. Avec l’argent du pétrolier malaisien Petronas.
Son patron Hervé Poncharal l’avoue lui-même, Johann Zarco traverse une période plus difficile depuis qu’il a quitté Le Mans et le Grand Prix de France sur une chute. À Assen, le Français a été en compagnie des ténors qui luttaient pour la victoire, mais sans pour autant se mêler à la bataille. Il termine donc huitième. Avec des motifs de satisfaction.
Marc Márquez a remporté à Assen sa quatrième victoire de la saison au terme d’une âpre lutte avec sept autres pilotes qui pouvaient tout autant concrétiser dans ce Grand Prix des Pays-Bas passionnant. Cependant, en fin de parcours, l’officiel Honda a haussé le ton pour rafler la mise. Et prendre la poudre d’escampette au championnat.
Il est des huitième place qui valent plus que d’autres en MotoGP, et surtout cette année où les écarts sont incroyablement serrés. Johann Zarco peut en témoigner lui qui, selon son propre aveu, revient de loin puisque sorti des repêchages avant d’avoir le droit de participer à la finale pour les meilleures places sur la grille de départ. Par ailleurs, il fait mieux que Lorenzo qui pointe dixième…
Décidément, cette année, il ne faut rien lâcher en MotoGP et cette séance qualificative du Grand Prix des Pays-Bas l’a à nouveau démontré. La pole position s’est en effet décidée dans la dernière seconde et les protagonistes ne sont séparés que le temps d’un battement de cils ! Tout se joue au millième aujourd’hui et heureusement pour le spectacle. C’est Márquez qui a raflé la mise devant Crutchlow et Rossi. Zarco est huitième.
Il n’a échappé à personne que depuis sa chute lors du Grand Prix de France, notre Johann Zarco national marque le pas. La meilleure personne qui puisse nous donner une explication à cette situation est son actuel patron chez Tech3, Hervé Poncharal, qui s’en est ouvert sur moto^gp.com dans le style qu’on lui connaît : soit en toute franchise…
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