Leader presque confortable au championnat après deux victoires et trois courses, Marc Márquez est arrivé à Jerez avec l'idée de ne pas trop en faire. Une résignation qu'on ne lui connaissait pas mais qui se limite quand même à une troisième place sur la grille de départ.
Et de deux ! Sur trois qui plus est. Un bilan édifiant qui met en relief le beau début de saison d'un Marc Márquez qui arrive en Europe avec une première campagne outre-mer à succès. Une double réalisation, des adversaires qui partent à la faute et 21 points déjà d'avance au championnat.
Ce dimanche à Austin, il y aura eu trois vainqueurs dominants dans les trois catégories des Grands Prix. Fenati a montré sa force en Moto3, Rins sa détermination en Moto2 tandis que Márquez a écrasé une fois encore le plateau d'un MotoGP qui évolue déjà depuis quatre ans sous le joug du double Champion du Monde Honda au Texas !
Une semaine après avoir conquis sa troisième pole position consécutive en Argentine, Marc Márquez s'est installé pour la quatrième fois de rang sur le premier plot de la grille de départ à Austin. Lorsque le pilote du HRC traverse l'Atlantique, il ne fait pas le voyage pour rien.
La seconde journée du Grand Prix des Amériques a été marquée par l'arrivée de la pluie qui a saisi le plateau du Moto3 qui s'est trouvé un nouveau poleman en la personne de Philipp Oettl. La Moto2 et le MotoGP sont a contrario passés entre les gouttes, consacrant deux phénomènes qui adorent le tracé d'Austin.
Si en son temps Colin Edwards était la tornade texane, Marc Márquez est le véritable cyclone d'Austin qui emporte tout sur son passage. Ses adversaires sont balayés et les chronos affolés. Au terme du premier jour du Grand Prix des Amériques, il a donné la leçon sur ce tracé qu'il compte bien conquérir pour la quatrième fois consécutive.
Après un Grand Prix d'Argentine mouvementé le plateau des Grands Prix espère trouver à Austin un terrain plus familier avec une météo plus indulgente. Cependant, après un périple en bus dû à des avions annulées, les protagonistes ont retrouvé certains écueils dont celui des pneus pour le MotoGP.
C'est un Marc Márquez extatique qui trônait sur le podium d'un Grand Prix d'Argentine qui marquait sa première victoire de l'année et lui donnait les commandes du championnat. Une concrétisation qui avait une saveur particulière, celle de plusieurs revanches prises en un dimanche !
Entre pneus sous investigation par Michelin, pluie, déroulé de la course MotoGP en deux temps avec un arrête obligatoire jamais vu depuis l'Australie en 2013, ce Grand Prix d'Argentine était déjà celui de toutes les surprises.
Marc Marquez est peut-être la première victime sportive du changement fondamental de la donne technique décidé pour de logiques questions de sécurité par Michelin. Auteur de la pole-position, ayant démontré une bonne adaptation de sa Honda aux conditions particulières du tracé argentin, il doit repartir de zéro alors qu'il semblait bien maîtriser son sujet.
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