En remportant sa sixième victoire de l’année en Australie, Marc Márquez a pris une sérieuse option sur le titre 2017 de MotoGP. Un succès qu’il est allé chercher avec panache, dans la mêlée. Le pilote Honda avait beaucoup à perdre dans un combat rapproché mal évalué. Il n’a pas reculé et s’est battu comme un chiffonnier. Du grand art. Le week-end prochain, en Malaisie, s’il termine premier ou second, il sera Champion du Monde.
Toute l'actualité Marc Marquez
Ce Grand Prix d’Australie sentait la poudre et il ne nous a pas déçus. Entre les cinq premiers, la bataille été viril mais correcte, une dureté dont les cuirs et les motos portaient les stigmates au parc fermé. Celui-ci était composé d’un Márquez radieux et en route vers le titre mondial, un Rossi épanoui, un Viñales mi-figue mi-raisin et un Zarco qui a loupé le podium de peu mais qui a été un bel animateur d’une épreuve débridée.
Marc Márquez a signé s quatrième pole position consécutive à Phillip Island et sa septième de la saison. Il tentera demain, dimanche, de transformer ces belles dispositions en sixième victoire de l’année, ce qui lui permettrait de prendre un avantage certain au championnat sur un Dovizioso qui ne s’élancera que onzième. Certes, mais en 2014 et 2016, il était parti en tête pour ne pas voir l’arrivée…
La météo était un facteur redouté pour cette seconde journée du Grand Prix d’Australie dont le fait majeur était les qualifications. La pluie a en effet joué au chat et à la souris avec les pilotes. Mais elle a eu la délicatesse de ne pas perturber la décision de la mise en grille. Crest Marc Marquez qui dominé son sujet pour prendre sa septième pole-position de l’année. Il devance un Viñales qui joue sa dernière carte pour rester en lice pour le titre et un Johann Zarco décidément devenu incontournable aux avant-postes.
Phillip Island était annoncé comme le terrain de jeu d’un Marc Márquez qui a effectivement commencé sa prestation en tête. Mais dès l’après-midi australien, la concurrence a réagi et si l’on excepte la surprise Aleix Espargaró et Aprilia qu’il faudra confirmer, on a pu constater que ce diable de Dovizioso avec sa Ducati était encore bel et bien là. Pour peu que la météo s’en mêle encore, voilà qui promet une nouvelle belle bataille, une semaine après celle, épique, du Japon.
La bataille a été virile mais correcte mais elle tout de même été perdue par un Marc Márquez qui s’est fait donner la leçon au Japon par un Andrea Dovizioso encore et toujours présent. Du cup, l’officiel Honda s’est rendu à l’évidence : il faudra bel et bien compter avec cette Ducati jusqu’au bout. Le titre reste indécis. Qui s’en plaindra ?
Et de deux pour Marquez! Après les déclinaisons Replica Vinalès, Dovizioso et Lorenzo, Alpinestars propose pour la seconde fois une version Limited Marc Marquez. Les "MM93 Maze" s'invitaient lors du Grand Prix de MotoGP de Silverstone.
Et de huit en Allemagne ! Marc Márquez a fait ce qu’il faut pour virer en tête du championnat à la mi-saison. Malgré deux abandons, une Honda qui ne lui plaît pas plus que ça et après avoir compté jusqu’à 37 points de retard sur le leader, le Champion du Monde en titre part en vacances en leader du classement général. De quoi être satisfait, en effet.
Marc Marquez était arrivé sur le Sachsenring avec l’intention de refaire ses onze points de retard au championnat afin de profiter de la trêve estivale avec le costume de leader de la course au titre. Une mission qu’il a remarquablement accomplie sur un terrain qu’il a dominé pour la huitième fois consécutive. Un exploit que lui a contesté jusqu’au bout un Jonas Folger transcendé par l’air du pays et à qui revient la gloire au lieu de la victoire.
Et de huit ! Entre Marc Márquez et le Sachsenring, il y a comme une relation particulière. Qui s’est vérifiée lors de qualifications de MotoGP passées sous la pluie. Une échéance enlevée par Marc Márquez qui en est à sa huitième position de pointe consécutive sur ce terrain. Il a aussi montré ses muscles à Viñales lors d’une passe d’armes sur la piste avec Viñales. La tension monte entre les prétendants au titre. Danilo Petrucci est heureusement second et sait détendre l’atmosphère. Dani Pedrosa complète la première ligne.