A l'instar de Jorge Lorenzo, Stefan Bradl a aussi eu son sursaut au moment de conclure cette première journée du Grand Prix de San Marin à Misano. L'Allemand a revu sa copie et a fait un bon chronomètrique si conséquent qu'il est le seul à arpenter la zone des 1'38 au tour.
Timide voire inquiétant le matin, Jorge Lorenzo a retrouvé le sens de la marche après la pause déjeuner. Gagnant plus d'une seconde sur son chrono d'entame de ce Grand Prix de San Marin, seul dans la sphère des 1'33 au tour, le champion du monde a tenu à faire savoir qu'il faudrait bel bien compter sur lui sur ce tracé chauffé à blanc de Misano.
Le cauchemar de Stefan Bradl est en cours de réalisation. A peine dans le top 10, le leader de plus en plus précaire du championnat voit à nouveau son rival Marc Marquez prendre les devants d'un meeting de Moto 2, avec la ferme intention de revenir au contact au classement général d'une saison à rebondissements.
Nico Terol poursuit sa domination sur une catégorie 125 qui arrive à Misano pour le Grand Prix Aperol de San Marin. En tête de bout en bout à Indianapolis, le pilote Aspar compte bien rééditer la prestation sur les bords de l'Adriatique.
Et si Indianapolis n'avait pas été un accident de parcours exacerbé par le nouveau revêtement de la piste américaine ? A la lecture de la première feuille des temps de ce Grand Prix de San Marin, on peut légitimement s'interroger et commencer à s'inquiéter du sort d'un Jorge Lorenzo qui recommence à se retrouver à pratiquement une seconde de l'ogre Stoner.
Ce n'est finalement pas si simple d'être une équipe satellite de Honda. C'est du moins ce que l'on peut imaginer en constatant que celles-ci ne décident pas forcément de tout chez elles. Passe encore que le blason essaie de refourguer un pilote, par ailleurs pas si mal, comme on peut le voir avec un Andrea Dovizioso ostensiblement orienté vers LCR.
Si franchement rien n'est encore fait pour un site d'Indianapolis au revêtement qui aura peut être raison de sa légendaire réputation, c'est filmé pour le tracé de Misano. Pendant encore cinq ans, le circuit transalpin recevra le Grand Prix de San Marin.
Certains diront qu'il était temps, d'autres regretteront le fait qu'il n'y aura pas de vingt troisième saison pour un Loris Capirossi qui n'arrivera sans doute jamais à cent podiums comptabilisés durant sa longue carrière. Son surnom de Capirex faisait à présent de lui plus un dinosaure qu'un prédateur.
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Ducati a franchement souffert sur un tracé d'Indianapolis qui n'a fait aucun cadeau à ses Desmosedici gourmandes en gommes. A bien y regarder, cette étape américaine aura peut être été la pire pour les rouges depuis qu'ils arpentent les Grands Prix.
Alors que le championnat Moto GP paraît, depuis Indianapolis, tourner à la rampe de lancement vers le titre mondial pour un Casey Stoner qui a semble-t-il définitivement convaincu le paddock sur son talent, celui du Moto 2 ne connaîtrait-il pas le sort inverse ?
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