Cette course était promise à un Marc Marquez qui a dominé tous ses adversaires en GP125 a chaque fois qu'il a posé une roue sur la piste d'Indianapolis. Mais la compétition n'est pas une science exacte et alors qu'il menait avec autorité son Grand Prix des Etats Unis, la machine s'est soudainement déréglée et sort s'est inversé.
Toute l'actualité GP Etats-Unis
Avant même que le meeting d'Indianapolis ne commence, Dani Pedrosa avait déclaré qu'il y souhaitait terminer un travail inachevé depuis l'an dernier, à cause d'une chute. Parole tenue puisque l'Espagnol du HRC a remporté aux Etats-Unis sans coup férir sa onzième épreuve dans la catégorie reine, après avoir laissé seulement pour quelques tours à Ben Spies, l'illusion d'une possible victoire.
Dominé hier lors de la qualification pour le gain de la position de pointe par son futur équipier chez Yamaha Ben Spies, Jorge Lorenzo a repris les commandes du Moto GP à l'issue de la séance de réchauffement du Grand Prix des Etats Unis de la catégorie reine.
Hier, lors de la qualification, il avait pris un sacré coup sur le carafon. Une belle chute qui avait ruiné sa prestation et semé le doute sur sa capacité à poursuivre son meeting. Mais lors de la séance de réchauffement du Moto 2 à Indianapolis, Andrea Iannone a rassuré tout son monde.
Marc Marquez continue de dominer ce meeting d'Indianapolis version 125. Après s'être octroyé toutes les séances d'essai libre puis la qualification, voilà qu'à présent, la séance de réchauffement tombe dans sa besace. Il ne manque plus que l'essentiel, le Grand Prix et le week-end aura été parfait.
S'il en est un qui est prêt à tirer les marrons du feu de ce Grand Prix des Etats-Unis que la piste d'Indy rend indécis, c'est bien Dani. Le pilote du HRC a certes marqué le pas lorsqu'il a fallu chasser le chrono sur un tour, mais sa régularité et sa vélocité affichées en configuration course font de lui l'un des favoris à une victoire américaine qui aurait pu être sienne il y a un an.
C'est un Casey Stoner particulièrement énervé après le monde entier qui a terminé une qualification à Indianapolis qui ne lui a pas apporté ce qu'il attendait. Dominateur lors des séances libres, l'Australien n'a pas fait illusion lorsque la chasse à la position de pointe a été ouverte.
Nul doute que Valentino Rossi se souviendra de cette saison 2010. Une campagne qui lui aura fait connaître sa première grave blessure, l'éclosion d'un équipier en mesure de lui faire de l'ombre, la fin d'une époque avec Yamaha et la difficulté de revenir au sommet.
Être battu par un futur équipier qui, sur le papier, n'a pas encore sa moto d'usine, n'est pas le genre d'impression qu'aime laisser un Jorge Lorenzo plus combattif que jamais. Et pourtant, à l'issue de la qualification du Grand Prix des Etats-Unis, c'est bien l'idée maitresse qui se dégageait à la lecture d'une grille de départ commandée par le local l'étape Ben Spies.
Jusque là, il avait du mal avec les dernières minutes d'une qualification à passer avec les pneus tendres. Excellant dans les phases de fin de course avec des gommes usées, c'était une corde qui manquait encore à son arc et d'aucuns commençaient déjà à parler du symptôme du pilote formé en Superbike et qui subit, une fois en Moto GP, le supplice de Tantale.