La première journée s’est écoulée sur ce Grand Prix d’Espagne quatrième manche du MotoGP cette saison. Sur un tracé de Jerez au bitume refait, les Honda ont fait la loi et se préparent à une lutte fratricide. C’est Cal Crutchlow qui a dominé la RC213V d’un Pedrosa au poignet convalescent qui vire en tête devant notre Johann Zarco qui sauve la mise chez des Yamaha déçues. Márquez est cinquième car il a chuté…
La quatrième manche du calendrier des Grands Prix en Espagne ouvre le bal de la campagne européenne au terme de laquelle on devrait y voir beaucoup plus clair dans la course au titre. Actuellement, c’est l’une des plus serrée de l’histoire après trois épreuves disputées. Mais Jerez devrait faire le tri, un tracé exigeant qui fait avouer aux motos leurs forces et leurs faiblesses…
Ce week-end, sur le tracé de Jerez, se déroulera la quatrième manche du championnat MotoGP. Un retour en Europe qui en motive plus d’un et notre Johann Zarco national est de ceux-là. Le Français arrive en tant que cinquième au général, un top 5 qu’il avait d’ailleurs conquis sous le drapeau à damiers de l’édition précédente. Il était aussi le premier des indépendants. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et le double Champion du Monde de Moto2 vise bien plus haut…
Le Grand Prix d’Espagne de ce week-end ouvrira la campagne européenne du calendrier des Grands Prix. Une période que d’aucuns considèrent comme un nouveau départ dans une saison qui a déjà vécu trois de ses dix-neuf courses. Une échéance particulière, aussi, pour le manufacturier unique, qui est d’ores et déjà assurée d’un 400e succès en Grand Prix. Pas mal pour le CV du Bibendum qui espère néanmoins jouir de cette gloire dans la sérénité. Car ce ne sera pas si facile…
Johann Zarco est toujours dans la dynamique de sa très belle première saison de MotoGP. Après deux jours de tests à Valence, il a, à lui seul, réhabilité le châssis 2017 Yamaha en terminant troisième et meilleur Yamaha la dernière journée. De quoi avoir des ambitions pour 2018 et le Français les assume totalement !
Cette première journée de l’intersaison 2018 du MotoGP à Valence n’aura fait que plonger un peu plus Yamaha dans l’expectative. Les apparences sont trompeuses à la lecture du classement. Certes trois M1 sont aux quatre premières places. Mais Viñales ne comprend pas pourquoi il a retrouvé toutes ses sensations tandis que Rossi a chuté avec le moteur 2018 et préfère le châssis 2016. Quant à Johann Zarco, il a été d’emblée performant avec la version 2017 tant critiquée par les pilotes officiels cette saison…
Le circuit Ricardo Tormo avait, dimanche dernier, bouclé la saison 2017 de MotoGP en sacrant Marc Márquez au terme du Grand Prix de Valence. C’est sur ce même circuit que s’ouvre à présent l’intersaison 2018, avec de nouvelles têtes sur de nouvelles machines. Mais pour Yamaha, apparemment toujours les mêmes soucis puisque ce matin, Valentino Rossi a subi une grosse chute. Heureusement sans gravité.
Le dimanche, à Valence, Yamaha nous réservait une surprise en alignant pour ses pilotes officiels la M1 version 2016. Un retour aux bases qui montrent un grand désarroi au sein du team usine d’Iwata. Rossi et Viñales se sont adaptés au dernier moment si bien qu’ils n’ont pu répéter la prestation de Johann Zarco. Reste que pour 2018, il y a urgence au sein de la firme au diapason.
Le MotoGP, ce n’est définitivement pas comme la Formule 1. Lorsque, dans cette dernière, des consignes d’écurie sont donnée, on obtempère. En MotoGP, c’est le pilote qui reçoit les ordres qui les évaluent pour agir de façon contraire s’il a le sentiment que c’est la meilleure chose à faire. Une jurisprudence créée par Jorge Lorenzo chez Ducati lors du dernier Grand Prix de l’année 2017 à Valence.
Andreas Dovizioso s’est bien battu, tout au long de la saison, et à Valence, sur un tracé où il n’avait jamais rien remporté dans sa carrière, il a tenu son rang, fait front et il est tombé avec les honneurs. Au sens propre comme au figuré. Bon prince, il n’insiste même pas sur la scène tragicomique d’une usine Ducati demandant à Lorenzo de le laisser passer, pendant que le même Lorenzo désobéissait en étant persuadé de lui rendre service…
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