Les Grands Prix se suivent et ne se ressemblent pas pour Jorge Lorenzo. Ceci dit, un peu quand même, car il y a toujours un grain de sable qui l'empêche de s'exprimer. Celui qui n'a encore rien gagné cette année, et c'est le seul dans ce cas parmi la bande des quatre, ne s'est pas mis dans une position idéale pour enfin retrouver la victoire.
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Un sentiment d'impuissance. C'est ce qui ressort du commentaire d'un Valentino Rossi qui s'élancera seulement sixième demain à Aragon pour le dernier Grand Prix avant la tournée d'outre-mer. Et encore, le « Doctor » peut être heureux d'une seconde ligne qui n'avait rien d'évident au moment d'attaquer les repêchages.
Valentino Rossi est le premier à le clamer haut et fort. Demain, et apparemment surtout avec une Yamaha, il n'y aura rien à faire contre les Honda du HRC. Et au vu de la physionomie de cette journée tous devraient restés impuissants devant un monstrueux Marc Marquez qui a encore explosé les records.
Cela faisait longtemps que l'on n'avait pas vu Ducati à pareille fête en Grand Prix. D'ailleurs, pour ainsi dire jamais, puisqu'elles étaient deux hier lors de l'entame du Grand Prix d'Aragon à pointer en tête du classement. Iannone le matin et Dovizioso l'après-midi, les Andrea ont visé haut.
Les fils Marquez ne sont décidément pas des ingrats. Le dimanche de la fête des pères ils ont offert un beau cadeau à leur papa. L'un, prénommé Alex a triomphé en Moto3 alors que l'autre, le bien connu Marc a enlevé sa septième victoire de la saison. Mais pour ce dernier, l'affaire a été plus difficile à conclure.
C'est la première fois de la saison et c'est donc un petit événement. Sur ses terres catalanes, Marc Marquez a trébuché au moment des qualifications pour se retrouver par terre à regarder le triomphe de son équipier Pedrosa qui met donc fin à son règne sur les qualifications. Fera-t-il de même en course dimanche ?
Lors de la formulation des vœux pour une nouvelle année où il faut avoir le moral solide et le cœur bien accroché, nous avions utilisé cet opus en toile de fond. Un « Happy » qui nous fait surgir l'insouciance enfouie en nous et martyrisée par un quotidien sous le joug des chiffres et autres numéros.
Sorties de l'Argentine avec un podium, les troupes Ducati appréhendaient cette échéance de Jerez. Un tracé sélectif qui n'a jamais été indulgent avec la Desmosedici. Une crainte justifiée puisque tant les pilotes Pramac que le renfort Pirro n'ont pas vu le jour durant ce Grand Prix d'Espagne.
Ce n'est pas cette fois un doublé qu'a fêté le HRC à Jerez. Contrairement à l'Argentine, une Yamaha s'est intercalée ente les deux Honda dont l'ordre est néanmoins immuable. Marc Marquez est devant et Dani Pedrosa plus ou moins loin derrière. Le scénario de la course est aussi connue.
C'est une ambiance pour le moins contrastée qui régnait dans le box Yamaha au moment de faire le bilan du Grand Prix d'Espagne. D'un côté, il y avait un Jorge Lorenzo qui n'avait franchement pas à cœur à fêter son 27ème anniversaire et aux commentaires aux airs d'épitaphe de sa saison 2014. Déjà.