C’est une question de jours avant que le ministère des transports ne rende public le très attendu bilan 2018 du contrôle technique, mais Caradisiac est déjà en mesure de vous en dévoiler les grandes tendances. Si la hausse du taux de contre-visite est loin de la catastrophe redoutée, d’autres phénomènes inquiètent les professionnels.
Toujours plus chère, la maintenance ! D’après le SRA, organisme auquel adhèrent toutes les entreprises d’assurance automobile, le coût des pièces de rechange a augmenté de 4,7% en moyenne l’an dernier, et même dépassé les 9% chez certains constructeurs! Découvrez ceux qui abusent le plus, mais aussi comment espérer baisser la note…
"Enfin !", diront les automobilistes français, qui font partie de ceux qui payent le plus cher leurs pièces détachées en Europe. Le Premier ministre a en effet annoncé l'ouverture et la libéralisation du marché des pièces détachées "visibles". Cela devrait commencer par le vitrage et les rétroviseurs.
Si vous souhaitez joindre vos commandes de pièces détachées et de pneumatiques sur un même site, c'est possible. Oscaro lance en effet aujourd'hui la vente en ligne de pneus, une grosse nouveauté pour le site qui a tout de même choisi de ne retenir que les marques dites "premium".
Votre essuie-glaces produit un couinement insupportable, vos pneus sont limites ou votre alternateur vient de lâcher et vous êtes perdu devant la pléthore de pièces disponibles sur le marché ? Ne commettez pas l'erreur de prendre n'importe laquelle en pensant que « c'est du pareil au même », car c'est loin d'être le cas. Pour faire le meilleur choix dans ce monde où la confusion règne, suivez plutôt nos conseils.
Il est aujourd'hui très facile de commander ses pièces détachées en ligne sur les nombreux sites qui proposent ce service. Les chiffres le prouvent : les Français optent de plus en plus pour cette façon de faire. Aujourd'hui, 4 Français sur 10 ont déjà effectué des réparations eux-mêmes et près de 40 % ont déjà acheté des pièces sur Internet.
En 2015, ce sont quelque 5 000 véhicules soupçonnés d'être dangereux, après avoir été accidentés et mal réparés, qui avaient été rappelés pour être expertisés, ce qui avait donné lieu à l'ouverture d'un procès à Évry. En 2017, ce sont plus de 1 000 voitures qui se sont retrouvées dans la même situation, avec rebelote, un nouveau procès à Évry… Dans le premier cas, c'est une information judiciaire qui a finalement été ouverte. Depuis, plus de nouvelles… Dans le second cas, une nouvelle audience avait lieu ce mardi, mais sans qu'elle n'apporte les réponses escomptées. En attendant, les victimes prennent leur mal en patience, et le problème de fond est loin d'être réglé.
Les assureurs tirent la sonnette d'alarme : certaines pièces détachées de voitures françaises de grande diffusion coûtent bien plus cher dans leur pays d'origine qu’ailleurs en Europe ! Ces écarts apparaissent uniquement justifiés par des considérations commerciales. Ils contribuent à faire grimper les prix des réparations, et par voie de conséquence les primes d'assurance.
Aux dires d'Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la Sécurité routière, les propriétaires qui n'ont toujours pas fait expertiser leur véhicule soupçonné d'être toujours dangereux vont voir leur carte grise bloquée en préfectures, dès cette fin de semaine. Du coup, ils n'auront plus le droit de circuler avec. C'est en tout cas ce qu'a répondu Emmanuel Barbe à Caradisiac lors de la présentation du bilan routier 2015, mercredi.
Le rappel des 5 000 véhicules soupçonnés d’être toujours dangereux organisé par le ministère de l’Intérieur depuis septembre, est toujours en cours. Il n'y en a même qu'une moitié qui a été expertisée. Et déjà 40 % de ces autos sont considérées comme toujours dangereuses. Comment les propriétaires concernés doivent-ils se défendre ? Peut-on espérer que ce type d'escroquerie, mettant en danger la vie d'autrui, soit limité à ces seuls 5 000 véhicules rappelés ? Le procès qui doit se terminer ce vendredi matin à Évry, dans lequel un conducteur est poursuivi pour homicide involontaire prouve que le scandale est bien plus général qu'il n'y paraît. D'accusé après un accident mortel qui remonte à janvier 2014, le jeune homme en question devrait être reconnu victime. La Clio RS qu'il venait de s'offrir était tout simplement un ancien "véhicule endommagé" très très mal réparé… Et c'est bien ça qui aurait provoqué ce terrible accident. Pas sa conduite.