Chaque jour suffit sa peine chez Volkswagen. Encore et toujours pris dans le tourbillon du scandale sur ses moteurs diesels qu’il a truqué au moyen d’un logiciel les rendant écologiquement vertueux, le constructeur voit sa morale un peu plus écornée par cette nouvelle situation : pour limiter l’ampleur des révélations et retarder les investigations dont il fait l’objet, il aurait détruit des données compromettantes.
Le torchon brûlerait-il entre l’Allemagne et l’Italie ? La compétition de football Euro 2016 n’est pas lancée qu’un match se joue déjà entre ces deux pays sur le terrain de Fiat. De l’autre côté du Rhin, on s’est dit convaincu que le groupe Fiat Chrysler Automobiles a modifié ses moteurs en vue de déjouer les normes anti-pollution. Une accusation qui en rappelle une autre.
Pris dans la tourmente du scandale de ses moteurs diesels sciemment truqués pour en faire des mécaniques écologiquement présentables, Volkswagen était aussi dans les remous sociaux dans une gestion de crise illisible. Alors que la marque demandait des efforts à ses employés, ses dirigeants refusaient de lâcher leur bonus. Avec cette annonce, le constructeur espère avoir rectifié le tir.
Le terme saucisse dans le jargon automobile n’est pas vraiment un compliment. C’est même tout le contraire. Alors lorsque l’on titre que Volkswagen fait des saucisses, on se dit que l’on va avoir droit à une charge en règle sur les modèles de la gamme. Sauf que non !
Dans une Chine qui en pince pour les SUV et autres 4X4 mais qui voudrait tout de même s’acheter une conduite en matière de lutte contre la pollution automobile, Audi arrive avec une solution originale avec son modèle Q3. Du Genre apport électrique. Mais pas là où on aurait pu le penser.
L'idée a fait son chemin depuis quelque temps en Allemagne et c'est désormais le temps de la concrétisation puisque le gouvernement allemand a annoncé aujourd'hui le lancement d'un plan d'aide à l'achat de véhicules électrique à hauteur d'un milliard d'euros. Les Allemands pourront ainsi profiter d'une prime à l'achat de 4 000 €.
Dans la course consacrant le premier constructeur automobile de la planète, Toyota se croyait débarrasser pour de bon d’un rival Volkswagen ambitieux. L’Allemand, on le rappelle, est dans la tourmente d’une affaire de boitiers électroniques truqués viciant les résultats antipollution de ses moteurs diesels. De quoi ternir une réputation et plomber les ventes. Vraiment ? Les résultats du premier trimestre auraient tendance à carrément démontrer le contraire…
Au fait des fais divers aux Etats-Unis, dans l’œil du cyclone de par le monde, les affaires judiciaires de Volkswagen étaient jusque-là assez calmes dans notre verte contrée. Une indulgence providentielle pour le constructeur de Wolfsburg ? Voire ! Car depuis quelques jours, on serait tenté de dire que ce calme précédait la tempête. Du côté du département de l’Aisne, les actions individuelles ont commencé. Mais il y a maintenant les conclusions d’une répression de fraudes qui cloue la marque au pilori tandis qu’une information judiciaire s’est ouverte.
Si les grands-mères vont avoir droit à leur fête dès ce 6 mars, ceux qui attendent les résultats de Volkswagen devront prendre leur mal en patience jusqu’au 28 avril. Ce qui veut dire un mois de retard sur le calendrier initialement prévu. Il faut dire que depuis le scandale touchant ses moteurs diesel, la marque manie les chiffres avec précautions pour ne pas voir son capital dilapider sur les marchés boursiers. L’état de grâce n’a plus cours à Wolfsburg.
Notre ère technologique semble comme annoncer le coup de grâce donné à l’Homme par la machine dans la production industrielle. Plus particulièrement dans l’automobile, ce qui était seulement une esquisse avec le brouillon du taylorisme s’annonce comme une peinture parfaite avec l’installation d’une intelligence artificielle prête à supplanter le cerveau humain. Mais il y a encore des ombres au tableau qui freinent le sacre du Terminator. L’étoile Mercedes a mis en lumière les limites du robot. Comme une lueur d’espoir.