2. Sur route : dynamique mais ferme
Au lancement, le Hyundai Kona ne sera proposé qu'avec deux moteurs essence : un inédit (pour la catégorie) 1.6 turbo de 177 ch associé obligatoirement à la transmission intégrale et à la boîte à double embrayage et un trois cylindres 1.0 turbo de 120 ch, lui uniquement couplé à une boîte manuelle. C'est cette version que nous avons eue durant notre essai qui s'est déroulé dans le sud-est de la France, plus précisément dans les Alpilles, sur des routes pas vraiment en excellent état.
Cela nous a justement permis de constater que le réglage de suspension du Kona est pour le moins ferme. Tant que l'asphalte est de bonne qualité, c'est un petit régal, le coréen se montrant très agile, d'autant plus que le petit moteur n'alourdit pas le train avant. Mais dès que les nids-de-poule et autres bosses s'enchaînent, on ressent alors immédiatement le typage très (trop) rigide de l'amortissement. Une dureté qui ne s'arrange pas avec la présence de roues 18 pouces obligatoires sur le haut de gamme. En clair, si vous souhaitez plus de confort, vous n'aurez pas le choix : il faudra descendre d'un niveau de finition.
Le moteur 120 ch est quant à lui discret mais il pèche par une consommation qui s'envole assez vite, d'autant plus que ce moteur manque clairement de souffle une fois passé la plage d'utilisation de son couple maximal de 172 Nm. Et nous n'étions que deux, sans (trop) de bagages…
Le 177 ch serait donc l'élève idéal (nous n'avons pas pu l'essayer), mais à la lecture du tarif, on déchante vite, puisqu'il est facturé près de 30 000 € avec un malus à plus de 2 700 €. Le moteur 120 ch représentera donc environ 95 % des ventes en France, en attendant les diesels et surtout un inédit Kona électrique à la mi-2018.
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