2. Sur la route : performance et dynamisme au rendez-vous
Avec leur philosophie plutôt dynamique, les Volvo C40 et Tesla Model Y jouent une partition similaire. Pour le suédois, on a à faire ici au sommet de la gamme qui, avec ses deux moteurs électriques (un par essieu), ne développe pas moins de 408 ch et 660 Nm de couple ! Ils sont alimentés par une batterie de 75 kWh (utiles) pour une autonomie annoncée de 441 km. D’une architecture similaire, le Tesla Model Y Grande Autonomie représente l’entrée de gamme, bientôt doublée d’une déclinaison Performance encore plus rapide. Une version pourtant déjà très performante. Comme à l’accoutumée, Tesla ne communique pas ses données techniques. Mais les chiffres non officiels parlent d’une batterie de 75 kWh également, et d’une puissance totale de « seulement » 350 ch. L’un comme l’autre accélère très fort, mais le plus rapide reste le suédois qui atteint les 100 km/h en seulement 4,7 secondes (5 secondes pour le Model Y).
Des performances de sportives donc, mais une douceur de conduite exemplaire dans les deux cas, ces deux SUV profitant pleinement de leur mode de propulsion. Volvo tient une longueur d’avance à ce petit jeu. Sa direction est plus légère, ses suspensions plus conciliantes (il reste relativement ferme, surtout avec les jantes de 20 pouces) et son freinage régénératif plus simple à doser. À ce sujet, les deux offrent un mode de conduite à une pédale, qu’il faut bizarrement aller chercher dans des sous menus dans les deux cas. Trop puissant sur la Tesla, il heurte légèrement la conduite en ville. D’ailleurs, le Model Y n’a pas de mode roue libre. L’américain fait également preuve d’une plus grande fermeté, mais sans jamais être cassant. Il souffre par ailleurs d’un rayon de braquage très important. L’insonorisation poussée des deux véhicules (le Model Y a reçu en début d’année un vitrage plus épais) plonge dans une atmosphère vraiment douillette.
Sur la route, les caractères s’affirment, et confirment les premiers ressentis. Si le Volvo continue de filer en tête à la moindre accélération, il montre plus rapidement ses limites en virages. Le suédois n’est pourtant pas maladroit. Plus dynamique de conception que son frère XC40, il dévoile une certaine vivacité dans les changements de cap, mené par une direction précise mais qu’on aurait aimé plus communicative. L’amortissement raffermi du C40 jugule les mouvements de caisse et prévient du roulis. Mais le suédois peine à cacher sa masse importante (2,2 tonnes tout de même) dès que l’on hausse le rythme. Un challenge en soi. Mais l’américain s’en sort mieux. Certes, il pèse environ 180 kg moins lourd, mais Tesla prouve une fois de plus qu’il ne fabrique pas uniquement des objets ultra-connectés à quatre roues. Comportement dynamique, agilité, précision et ressenti, tout y est. Le Model Y ne rend finalement pas grande chose à la Model 3, plus basse et un peu plus légère. Voilà qui laisse imaginer le mieux pour la version Performance.
Mais le Model Y n’est pas uniquement le plus sympa à conduire. Si Tesla vient se frotter aux meilleurs sur la route, il n’en conserve pas moins une réelle maîtrise de l’électromobilité. En témoignent les consommations de ce Model Y Grande Autonomie. Lors de notre essai (effectué sur plusieurs jours), notre moyenne de consommation s’est établie aux alentours des 19 kWh/100 km. Nous avons même pu atteindre les 460 km avant de devoir refaire le plein d’énergie. Sur autoroute, et par temps froid, la consommation s’est établie à 22 kWh/100 km, une très bonne valeur qui permet de réaliser des étapes de 350 km sans trop de sueurs froides. Le réseau de superchargeurs Tesla, autrement plus développé, fiable et simple d’utilisation que le maillage Ionity se charge lui de vous faciliter la vie. Avec le Volvo, impossible de descendre sous les 22 kWh/100 km en moyenne. Par ailleurs, une liaison autoroutière s’est soldée par une autonomie d’à peine 280 km. Suffisant dans l’absolu, mais bien loin de l’endurance du Model Y embarquant pourtant une batterie similaire. Enfin côté recharge, alors que le Model Y peut encaisser jusqu’à 250 kW en courant continu, le C40 plafonne à seulement 150 kW.
Sur la route | Volvo C40 Twin First Edition | Tesla Model Y Long Range |
---|---|---|
Agrément moteur | ||
Amortissement | ||
Dynamisme | ||
Insonorisation | ||
Maniabilité | ||
Performance | ||
Position de conduite | ||
Note : | 14,3 /20 | 17,1 /20 |
Autonomie | Volvo C40 Twin First Edition | Tesla Model Y Long Range |
---|---|---|
Système de récupération d'énergie | ||
Autonomie : relevés Caradisiac (parcours mixte) | ||
Autonomie : données constructeur (parcours mixte) | ||
Note : | 10,7 /20 | 14 /20 |
Sécurité | Volvo C40 Twin First Edition | Tesla Model Y Long Range |
---|---|---|
Degré maximal d'autonomie | ||
Freinage | ||
Systèmes de sécurité | ||
Visibilité périphérique | ||
Note : | 13 /20 | 13 /20 |
Photos (78)
Sommaire
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération