2. Sur la route : full hybrid VS PHEV 

Ces deux hybrides savent faire preuve d’une grande douceur dans leur environnement privilégié, la ville. Chacun démarre dans le plus grand des silences, la douceur de l’électrique renforçant ce côté cocon douillet.

Le Mini est un plug-in et permet donc de prolonger l’expérience zéro bruit, zéro émission grâce à ses différents modes de conduite. Batterie pleine, il promet plus de 30 km d’autonomie. En mode Auto eDrive, l’électronique gère tout (100 % électrique jusqu’à 80 km/h, le moteur se déclenchant lors de grosses accélérations ou quand la batterie passe sous les 7% de charge). Le Max eDrive force le moteur thermique à rester éteint (jusqu’à 125 km/h) et le Save Batterie incite le bloc essence à maintenir la charge de la batterie au-dessus de 90% (augmentant davantage les consommations). Pour peu que l’on puisse le charger très régulièrement (au domicile et sur le lieu de travail) et que l’on fasse essentiellement des trajets urbains, le gain en consommation peut être sensible. En revanche, l’intégration d’un tel système devient pénalisante dans la situation inverse. Nettement plus lourde, la Countryman SE est aussi plus haute que sa rivale du jour. Pour maintenir les mouvements de caisse, ses réglages de suspension ont été revus et sont plus fermes. Le confort s’en trouve dégradé sans pour autant que le dynamisme n’y gagne.

De manière assez surprenante, c’est même le Lexus qui se montre le plus vif, tout en étant le plus douillet. Direction peu informative mais directe, châssis prompt à changer de cap, performances proches malgré 40 ch de moins (178 contre 224 ch), l’UX profite ici de son poids plus restreint. Enfin, sachez que le Mini Countryman SE possède un réservoir de seulement 36 litres, portant son autonomie à seulement un peu plus de 400 km.