2. Sur la route : du bon et du mauvais
Aujourd’hui, nous opposons deux motorisations d’accès, à savoir des 3 cylindres essence atmosphériques. Chez Renault, l’entrée de gamme est assurée par une version 65 ch mais elle est exclusivement proposée avec la version « Life » totalement dépouillée. C’est donc le nouveau moteur Sce 75 qui assure le gros des ventes que nous comparons aujourd’hui au petit 1.0 de 67 ch de la Picanto, également très plébiscité par les clients et disponible avec quasiment toutes les finitions.
Une chose est sûre, leur terrain de jeu à tous les deux, c’est la ville. Le Sce est souple et plutôt vif en début de compte-tours et l’on apprécie particulièrement la très bonne boîte mécanique qui l’accompagne. Dommage, Renault ne propose pas de boîte automatique ou robotisée sur cette version dédiée à la ville. Le moteur de la Picanto, c’est tout l’inverse. Le 1.0 est moins alerte à bas régime, en revanche il offre une meilleure allonge, ce qui le rend un poil plus à l’aise sur les grands axes. On aime tout particulièrement la boîte de vitesses manuelle à 5 rapports à faibles débattements. Les deux se rejoignent sur les consommations, qui s’envolent en usage mixte avec une moyenne de 7,1 l/100 km relevée durant notre essai pour la Twingo contre 6,9 l/100 km pour la Picanto. Les deux concurrentes échappent au malus écologique avec des taux de CO2 logiquement bas compte tenu de leur gabarit réduit.
L’attrait d’une mini citadine, c’est naturellement son gabarit contenu et son agilité. La Picanto est la plus petite (3, 59 m contre 3, 61 m) mais la Twingo est la plus maniable. Grâce à son rayon ultra-court, la française peut faire demi-tour en une fois dans une rue à deux voies. La coréenne gagne en revanche la bataille du confort, d’une part pour sa position de conduite bien mieux pensée que celle de la Twingo, d'autre part pour son insonorisation plus soignée et enfin pour la qualité de ses suspensions.
Le fait que la Twingo soit une propulsion pourrait faire craindre une conduite pointue voire délicate sur le mouillé. Que nenni, Renault a rendu sa citadine très sage avec un ESP aux aguets. Ce dernier intervient à la moindre dérive. En face, la Picanto s’avère homogène en toutes circonstances. C’est à dire maniable en ville et confortable sur route. Enfin, la dotation de série d’aides à la conduite est pratiquement la même pour les deux rivales avec un bon niveau de sécurité pour la catégorie.
Au final, c’est une égalité entre la nouvelle Renault Twingo et la Kia Picanto sur le thème « dynamique ».
Sur la route | Renault Twingo Sce 75 Intens | Kia Picanto 1.0 67 ch GT Line |
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Agrément moteur | ||
Agrément boîte | ||
Amortissement | ||
Dynamisme | ||
Emissions polluantes à l'usage | ||
Insonorisation | ||
Maniabilité | ||
Performance | ||
Position de conduite | ||
Note : | 12,2 /20 | 12,4 /20 |
Sécurité | Renault Twingo Sce 75 Intens | Kia Picanto 1.0 67 ch GT Line |
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Crash-test (Euro Ncap) | ||
Degré maximal d'autonomie | ||
Freinage | ||
Systèmes de sécurité | ||
Visibilité périphérique | ||
Note : | 11,6 /20 | 12 /20 |
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