Superbike - Monza: Les pneus tendres, un débat haut en couleur !
Avec le principe du manufacturier unique adopté dans les deux catégories majeures de la vitesse moto, soit le Moto GP et le Superbike, les deux enseignes désignées pour ce faire, soit Bridgestone et Pirelli, se livrent à un duel à distance sur le fait de savoir qui, des deux, satisfait le mieux à ses obligations respectives. Dernier épisode en date, l'histoire du marquage des pneus tendres, en vogue par ailleurs en Formule 1, et qui dévoile au public la stratégie des équipes en la matière.
La marque japonaise a déclaré lors du Grand Prix d'Espagne qu'elle ne pouvait pas marquer ses gommes d'une couleur particulière, comme elle le fait pourtant sur les bolides à quatre roues où elle a aussi le monopole. Et ce pour des raisons techniques. Du coup, ce sont les contours des jantes des Moto GP qui ont été discriminés. Les Italiens n'ont pas perdu de temps pour saisir la balle au bond puisque ce week-end, dans leur temple de Monza, ils présenteront justement des boudins bigarrés, pour mieux sous-entendre qu'ils ne rencontrent, eux, aucun souci dans leur savoir-faire.
Maintenant, les pneus tendres font débat au sein d'un paddock Superbike dont les ténors n'apprécient guère de devoir jongler avec deux trains de qualification lors d'une Superpole qui compte trois actes. Le plus virulent est Francis Batta qui va proposer en Italie l'interdiction des gommes magiques lors de la première phase de l'exercice déterminant pour la mise en grille des vingt pilotes sélectionnés.
Pour le Belge dont les Suzuki sont gourmandes en boudins, le déroulement actuel relève de la loterie puisqu'un ténor qui veut économiser son capital pour espérer une pole peut très bien se faire sortir au premier round par une petite équipe qui a passé d'entrée ses bottes de sept lieues. Certes, mais avec cette solution proposée, l'officiel des GSX/R se positionne un peu trop comme le défenseur de sa propre boutique.
Car pourquoi pas, finalement et simplement, interdire les pneus de qualification ce qui mettrait tout le monde sur un pied d'égalité. Quant à la loterie décrite, il faut croire que le hasard n'y est pas si grand puisque en quatre Superpoles, c'est Spies qui, par quatre fois a décroché la timbale. Quant au fait de partir loin sur la grille après un mauvais calcul, si cela peut arriver et que la perspective est effectivement contrariante, l'expérience a démontré qu'il n'y avait rien de rédhibitoire là-dedans. Demandez à Haga !
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