Superbike - Monza: le team Effenbert parle de farce et s'interroge sur la suite
Les vingt cinq ans du mondial Superbike à Monza auront été un cap. Mais peut être pas du genre qu'aurait voulu symboliser les Flammini. Car la fête a clairement tourné au vinaigre à cause d'une pluie, des pneus et une mobilisation inédite des pilotes qui, au grand jour, ont, consciemment ou non, donné l'impression de frondeurs. Des foucades absentes d'un Supersport qui a joué sa partition avec des pilotes qui sont, a priori, les mêmes hommes vulnérables dotés de conscience.
Cette conjoncture n'a pas échappé aux teams privés, à commencer par celui de Sylvain Guintoli, installé sur la position de pointe qu'il n'a pu exploiter. L'écurie aligne aussi Jakub Smrz et jusqu'à son accident Brett McCormick tandis que l'autre de ses pensionnaires n'est autre que Maxime Berger.
La structure aux Ducati n'a pas du tout apprécié la façon dont les choses se sont déroulées et a le courage de le faire officiellement savoir. En mettant, à la fin de son communiqué, en pointillés, la poursuite de son aventure dans le paddock:
"Le team Effenbert estime que le mondial Superbike a vécu à Monza un des pires jours de son Histoire. Un total irrespect envers le public, envers ceux qui investissent dans la catégorie comme nous, et pour le monde du sport en général.
Il est inacceptable que les décisions fondamentales prises aujourd'hui l'ont été avec une légèreté qu'on ne retrouverait même pas dans un championnat monomarque de scooters. Au final, il est clair que le mondial Superbike est entre les mains d'une minorité d'équipes et de pilotes.
Les autres catégories ne se seraient jamais soumises à une telle farce, et d'ailleurs, celles-ci ont fait leur compétition sans incident majeur et sans caprice de toute nature. Considérant tous ces éléments, les dirigeants du team Effenbert Liberty vont réfléchir sur le futur de son engagement."
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