Sprint final chez le fournisseur exclusif de la flotte olympique
Toyota met à disposition des organisateurs des JO de Paris, 2 650 véhicules et plusieurs autres solutions de mobilité pour transporter les athlètes et toutes les personnes accréditées. Zoom sur les moyens déployés à dix jours de la cérémonie d’ouverture.
Dans 10 jours, la vasque olympique du jardin des Tuileries s’embrasera. Les XXXIIIe JO d’été seront alors déclarés officiellement ouverts. Pour Toyota, les Jeux ont commencé depuis longtemps déjà. Depuis 2015 précisément. Année où le constructeur japonais est devenu « Top Partner » du Comité international olympique.
À ce titre, la marque dispose de l’exclusivité des « services de mobilité » mis au profit du COJOP 2024 (comité d’Organisation des Jeux olympiques de Paris). En clair, le constructeur fournit tous les véhicules officiels de ces olympiades. Pendant l'ensemble des jeux, olympiques et paralympiques, la marque japonaise met à la disposition des organisateurs 2 650 véhicules électrifiés afin de répondre aux besoins de déplacements des 200 000 personnes accréditées.
Parc 100 % électrifié
Environ 60 % de cette flotte (1 650 unités) sera électrique. Avec notamment des Toyota bZ4X, mais également des Proace et Proace Verso, des Lexus RZ, ainsi que 500 Mirai électriques à pile à combustible (FCEV). Mais au dela de la voiture particulière, Toyota et ses partenaires projettent de présenter jusqu’à 10 utilisations hydrogène différentes (allant des bus aux camions en passant par les bateaux et les chariots élévateurs) dont la plupart font appel à une pile à combustible. « Ce qui représente une progression notable par rapport aux Jeux de Tokyo 2020 et de Pékin 2022 », souligne le constructeur.
Le reste (1 000 véhicules) sera composé de modèles hybrides (Hev) et hybrides rechargeables (PHEV) avec des RAV4, des Corolla TS, Yaris Cross ou encore des Highlander. Pour une mobilité inclusive, 150 Toyota Proace seront accessibles en fauteuil roulant. Par ailleurs, 700 produits de mobilité individuelle du « dernier kilomètre », parmi lesquels des C+walk S, des C+walk T sont également mis à disposition. Enfin, pour les parcours à l’intérieur des aires de stationnement ou des stades, Toyota déploie 250 exemplaires de l’APM (Accessible People Mover). Sorte de minibus électrique à carrosserie ouverte, dédié aux petits trajets à une vitesse maximale de 19 km/h.
Contrat secret
Ces véhicules émis par le constructeur, sont louées par le COJOP 2024 pendant toute la durée des jeux. Les termes exacts du contrat restent sous le sceau de la confidentialité. À l’issue des JO, les véhicules seront restitués au constructeur comme le fait n’importe quelle entreprise en fin de contrat leasing. Là encore rien n’est mentionné quant aux frais de fin de contrat. Charge ensuite à Toyota de revendre les voitures et autres engins de mobilité.
Infrastructure dédiée
Afin de permettre à ces véhicules de se recharger dans les meilleurs délais, la flotte du COJOP va s’appuyer sur le réseau de bornes publiques existant. Mais pas uniquement ! Les lieux de stationnement réservés et les dépôts de l’ouest et du nord-est (bus) parisien seront équipés de bornes supplémentaires afin que les recharges soient faites en temps et en heure. C’est là aussi que seront installées les stations de lavage et d’entretien.
Multimodalité encouragée
Afin de maîtriser le nombre de véhicules mis en circulation, le comité d’organisation des Jeux de Paris à également souhaiter miser davantage sur les transports en commun et la mutualisation des moyens de déplacement avec par exemple la mise en place de navettes (bus). Afin de permettre à l’ensemble des personnes accréditées de s’y retrouver, les organisateurs ont noué un partenariat pour réaliser son application multimodale (Paris 2024 Transport Accred). En plus de la flotte officielle, trois opérateurs (Keolis, Transdev et Lacroix-Savac) sont également associés au transport de personnes, mais aussi à l’acheminement du matériel des athlètes (perches, javelot, canoë…) entre la quinzaine de sites olympiques. Avec pour le COJOP un objectif : réduire de 50 % les émissions par rapport aux Jeux de Tokyo 2020.
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