Sécurité Routière - L'infraction du jour: Le délit de fuite
Que risque-t-on pour une infraction ? Chaque jour de la semaine l'une d'elle sera choisie et froidement décortiquée. Et ce, en dehors de toute circonstance ayant conduit à son relevé puisque pour en débattre, on vous fait confiance ! Aujourd'hui, on continue à voir du lourd avec le délit de fuite. Attention, il n'est pas à confondre avec le refus d'obtempérer. Ce dont on parle, c'est ce que le Mehdiator effleure dans sa dernière vidéo sur les équipements reto-réfléchissants : le fait de fuir ses responsabilités après un accident.
L'article R.231-1 du Code de la Route explique : tout conducteur ou tout usager de la route impliqué dans un accident de la circulation doit s'arrêter au plus tôt, sans créer un danger pour la circulation. Si l'accident n'a provoqué que des dégâts matériels, il doit communiquer son identité et son adresse à toute personne impliquée dans l'accident. Si une ou plusieurs personnes ont été blessées, ou tuées dans l'accident, il faut avertir ou faire avertir les services de police et de gendarmerie, communiquer à ceux-ci et à toute personne impliquée dans l'accident son identité et son adresse.
De même, il faut éviter, dans toute la mesure compatible avec la sécurité de la circulation, la modification de l'état des lieux et la disposition des traces susceptibles d'être utilisées pour établir les responsabilités.
Sinon ? Direction la prison au maximum pour trois ans et 75 000€ d'amende au pire. Rien que ça, les six points perdus d'entrée au permis seront une douceur. La suspension dudit permis pendant au moins cinq ans sans le moindre aménagement est envisageable tout comme son annulation pour une période inférieure ou égale à trois ans. De même, un stage de sensibilisation à la sécurité routière aux frais du condamné sera utile pour apprendre les bonnes manières. C'est bien le moins.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération